SOPHIA LOREN — qui a à son actif plus de soixante-dix films et une grande carrière de star internationale — a abordé le cinéma par la voie des concours de beauté, filière que suivirent nombre de vedettes féminines italiennes de sa génération. Sa vie personnelle et artistique est liée à celle de Carlo Ponti.
Quand ils se sont vraiment connus, elle avait 22 ans, en paraissait 18, lui était un quadragénaire « faisant » 10 ans de moins.
Sophia Loren — de son vrai nom Sofia Scicolone est née à l'hôpital Santa Margherita de Rome le 24 décembre 1934, de Riccardo Scicolone et de Romilda Villani, qui avait remporté un concours organisé par la Metro Goldwyn Mayer pour trouver un sosie de Greta Garbo. Son enfance et son adolescence — qu'elle passe à Pozzuoli, le village natal de sa mère — sont marquées par les privations et les difficultés des années de guerre. En réalité elle a été élevéé par son grand-père croyant qu'il était son père jusqu'à ce que sa mère lui présente son père )
« J'avais toujours faim, se remémore Sophia. Pas tellement parce que j'avais bon appétit, plutôt parce qu'il n'y avait guère à manger chez nous. C'était pire que la pauvreté : la vraie misère ». Et il est vrai que Sophia, grandit dans le minuscule appartement aux murs délabrés, situé dans une maison à deux étages de la Via Solfatara, dans un faubourg grouillant de monde de Naples. Elle y partageait le lit de ses grands-parents. Sa garde-robe consistait en une seule petite robe de coton; elle n'avait ni dessous, ni souliers ; elle jouait dans des ruelles d'une repoussante saleté. L'obsession quotidienne : se nourrir, et cette obsession a perduré à ce jour. Elle dévorait des pommes cuites dans le four du boulanger (car il n'y avait pas de chauffage chez elle), des spaghettis fabriqués avec de la farine de médiocre qualité. De temps à autre, pour varier le menu, un peu de soupe ultra-maigre, des marrons bouillis. Elles connut les longues files devant les boulangeries: avec sa mère, elle attendait pendant de longues heures, parfois sous les bombardements. Car abandonner sa place dans la file aurait signifié des heures d'attente supplémentaires. Elle se souvient aussi de sa mère allant mendier en ville et rentrant, harassée, à la maison avec un morceau de pain ou de fromage.
Sophia n'était pas très jolie avant la fin de son adolescence : avec une énorme bouche, des yeux trop profondément engoncés dans leur orbite. Sa maigreur était telle qu'on la surnomme « stecchetto », c'est-à-dire petite baguette. Elle ne parlait que le napolitain, dialecte qui n'a pas grand-chose de commun avec l'italien proprement dit.
A 14 ans, la mère de Sophia la fit participer a une compétition appelée « Miss Princesse de la Mer », organisée par un journal local. Elle gagna le deuxième prix constitué par quarante dollars et une pièce de tissu. L'argent aida la famille à survivre aux rigueurs de l'hiver. Une compagnie américaine tournait des extérieurs à Naples et George White, metteur en scène du film, fit donner un minuscule rôle à Sophia. Cela donna une idée à sa mère. Il restait peu d'argent mais en suffisance pour prendre des billets de troisième à destination de Rome. Le lendemain matin, les deux femmes gagnèrent Cinecittà où on tournait " Quo Vadis ». Elles furent engagées comme figurantes. Et commença une année affreusement décourageante, avec d'interminables attentes dans l'antichambre des producteurs. Sophia n'avait guère plus d'expérience cinématographique que ces milliers de jolies filles qui veulent absolument faire du cinéma. De plus, avait-elle un vrai désir de devenir actrice ? Mais il fallait vivre et, surtout, manger. Faute d'engagements, elle posa pour des romans-photos. C'est à cette époque qu'on lui dit : « Avec un nom comme Scicolone, tu n'iras pas bien loin ». Elle devint Sophia Lazzaro et se présenta chez Ponti.
Carlo Ponti était associé avec Dino De Laurentiis ; leur maison de production se spécialisait dans les films de budget modeste. Il avait épousé Giuliana Piastri, fille de général, en 1946 et était père de deux enfants.
C'est en 1951 qu'il fit la connaissance de Sophia. Il faisait partie du jury d'un concours de beauté. Sophia avait 16 ans, et elle commençait à prendre des formes. Elle participait à la compétition sans trop croire à sa chance. Cette rencontre avec le futur homme de sa vie aurait dû produire des étincelles. En réalité, il ne se passa rien. Pour elle, Ponti était une divinité inaccessible. Elle n'obtint aucune distinction ce jour-là et s'apprêtait à regagner sa demeure quand un messager l'informa que M. Ponti désirait la voir. Quand elle se trouva devant lui, il lui dit : « Soyez demain à mon bureau ».
L'entrevue fut très « honorable »
Elle va alors jouer des petits rôles auprès des vedettes Eleanora Rossi Drago, Silvana Pampanini et Vittorio Gassman. C'était assez bien payé : 400 dollars.
Sophia tourna ses scènes à Gênes. L'une d'elle, d'une durée d'une minute et demie, la montrait s'évanouissant sur une piste de danse et transportée dans la chambre de Silvana Pampanini, confiant à celle-ci qu'elle était enceinte. A la projection, ladite scène fit sensation. « Mamma mia !, s'ìcria un assistant, cette fille éclipse littéralement Pampanini. »
Et quand Ponti, à son tour, visionna ladite scène, il se frotta les mains. Il appela Sophia au téléphone et lui proposa un contrat de sept ans. Comme elle était encore mineure, Sophia dut laisser à sa mère le soin de signer le contrat. Mais elle ne tenait de joie : sa première année sous contrat lui assurait un salaire régulier de 2500 dollars.
Carlo Ponti l'avait remarquée mais au même titre que d'autres aspirantes-comédiennes qu'il avait sous contrat. Il prêta les services de Sophia à d'autres producteurs. C'est quand elle se vit à l'écran dans « Sous les mers d'Afrique » que le générique lui apprit qu'elle ne s'appelait plus Sophia Lazzaro mais Sophia Loren.
Que lui réservait l'avenir ? A vrai dire même Ponti lui-même n'aurait pu le dire. Il offrit à un producteur appelé Luigi Carpentieri de lui céder le contrat de sa jeune pensionnaire.
— C'est une brave fille, fut son commentaire.
— Et qui a du talent, rétorqua Carpentieri. Mais mon écurie est au grand complet. Je regrette...
Ainsi, Ponti, à défaut de pouvoir employer Sophia dans ses propres films, continue à céder ses services à d'autres compagnies. Elle fut ainsi engagée pour « Aida » . Quand le film fut projeté aux Etats-Unis, plusieurs producteurs s'intéressèrent aussitôt à cette voluptueuse créature appelée Loren. Jugeant les réactions provoquées par sa protégée, Ponti n'hésita plus : « Je découvris progressivement en elle une vitalité, une sensibilité et un sens du rythme extraordinaire. Sophia n'était pas une actrice mais une artiste ».
Sa ponctualité dès le premier jour fut étonnante. Quand elle arrivait sur le plateau pour tourner, elle connaissait son dialogue sur le bout des doigts. Quand Ponti lui dit : « La connaissance de l'anglais est indispensable », elle se mit sans tarder à piocher cette langue. Trois mois après, elle le parlait convenablement. Ponti, à partir de ce moment, prit en mains les rênes de sa carrière, apporta un soin précieux jusqu'au choix de ses robes. Elle ne tarda pas à s'éprendre de lui et alla vivre dans son appartement.
Carlo Ponti décida alors, vu le succès de « Riz Amer », de produire un film similaire, « La fille du Fleuve ». On ne peut parler de grande réussite mais il apporta à son interprète un vif succès personnel et au producteur beaucoup d'argent.
Sophia va s'imposer notamment avec des films comme « L'Or de Naples ».
C'est pendant qu'elle tournait « Désir sous les Ormes » qu'elle épousa par procuration l'homme qui avait fait d'elle une grande étoile.
Sophia Loren joue dès lors dans de nombreux films — Quelques pas dans la vie (Tempi nostri, 1953) d'Alessandro Blasetti, Deux Nuits avec Cléopâtre (Due notti con Cleopatra, 1953) et Misère et Noblesse (Miseria e nobiltà, 1954) de Mario Mattoli, Les Gaietés de la correctionnelle (Un giorno in pretura, 1954) de Steno, Attila fléau de Dieu (Attila, 1954) de Pietro Francisci — mais elle s'affirme surtout avec son personnage de fille du peuple, exubérante et effrontée, avec la soubrette du Carrousel fantastique (Carosello napoletano, 1954) d'Ettore Giannini, et la « pizzaiola » de L'Or de Naples (L'oro di Napoli, 1954), son premier grand succès personnel.
La Fille du fleuve (La donna del fiume, 1955) de Mario Soldati, taillé sur mesure pour mettre en valeur la triomphante plastique de Sophia et ses possibilités dramatiques. La même année, la fille sympathique du Trastevere dans Dommage que tu sois une canaille (Peccato che sia una canaglia) de Blasetti et la jeune épouse provocante de Pardessus les moulins (La bella mugnaia) de Mario Camerini.
Dans La Chance d'être femme (Fortuna di essere donna, 1955) de Blasetti, Le Signe de Vénus (Il segno di Venere, 1955) et Pain, amour, ainsi soit-il (Pane, amore e...,) 1955) de Dino Risi, où elle remplace Gina Lollobrigida.
En 1956 commence pour Sophia l'aventure américaine. Les débuts n'ont rien d'exaltant. Stanley Kramer, Jean Negulesco, Henry Hathaway — les trois réalisateurs américains qui la dirigent dans Orgueil et Passion (The Pride and the Passion, 1957), Ombres sous la mer (Boys on a Dolphin, 1957), La Cité disparue (Legend of the Lost, 1957), tournées respectivement en Espagne, en Grèce et en Libye, avec la participation d'acteurs comme Cary Grant, Frank Sinatra, Alan Ladd, John Wayne — semblent vouloir n'exploiter que ses charmes physiques. Puis Hollywoodet en 1957, un contrat avec la Paramount. Les films dans lesquels elle joue sont trop souvent médiocres et mièvres — du Désir sous les ormes (Desire under the Elms, 1958) de Delbert Mann à La Péniche du bonheur (Houseboat, 1958) de Melville Shavelson, de La Diablesse en collant rose (Heller in Pink Tights, 1960) de George Cukor (de très loin le meilleur) à Une espèce de garce (That Kind of Woman, 1959) de Sidney Lumet, de Scandale à la cour (A Breath of Scandal, 1960) de Michael Curtiz à C'est arrivé à Naples (It Starred in Naples, 1960) de Shavelson, sans oublier La Clé (The Key, 1958) de Carol Reed et L'Orchidée noire (Black Orchid, 1958) de Martin Ritt, film qui lui valut au Festival de Venise le prix de la meilleure interprétation féminine.
Tous les films américains de Sophia ont mal marché, financièrement parlant.
Pour Ponti, dissocié de De Laurentiis, s'imposait la nécessité de réussir un nouveau coup de maître. Bien que célèbre, Sophia était en voie de devenir un vrai poison au « box-office ». Réalisant cette situation, il ramena sa femme en Italie et mit aussitôt en chantier « La Ciociara », dont il confia les rênes à Vittorio De Sica. C'est en plein tournage de ce film que Sophia apprit que Carlo Ponti risquait d'être poursuivi pour bigamie. Son divorce mexicain était illégal, son mariage également.
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Avec La Ciociara (La ciociara, 1960) ce sera la confirmation extraordinaire de ses qualités dramatiques et de ses capacités expressives. Au Festival de Cannes, le film reçoit trois récompenses dont le prix du meilleur premier rôle. Il consacre définitivement l'actrice comme star d'envergure internationale. Celle-ci jouera encore plusieurs fois pour De Sica — de Boccace 70 (Boccacio '70, 1962) au Voyage (Il viaggio, 1974), en passant par Les Séquestrés d'Altona (I sequestrati di Altana, 1962), Hier, aujourd'hui, demain (Ieri, oggi, domani, 1963), Mariage à l'italienne (Matrimonio all'italiana, 1964) et Les Fleurs du soleil (I girasoli, 1970). Il y aura des échecs tels La Comtesse de Hong Kong (A Countess from Hong Kong, 1967), dans lequel Sophia Loren semble mal à l'aise (notamment dans son imitation, très insuffisante, de Charlot).
Avec Carlo Ponti, qu'elle épouse finalement le 9 avril 1966, elle aura deux fils : Carlo Junior en 1968 et Edoardo en 1973.
Ses interprétations des années 70 ne réservent pas beaucoup de surprises. Toutes témoignent cependant du grand métier de l'actrice même si elle cache désormais derrière un masque hollywoodien sa spontanéité d'autrefois. On retiendra, entre autres, celles de l'ex-chanteuse napolitaine de La Femme du prêtre (La moglie del prete, 1970) de Dino Risi, l'Italienne à New York de Mortadella (La mortadella, 1971) de Mario Monicelli, la passagère effrayée du Pont de Cassandra (The Cassandra Crossing, 1976) de George Pan Cosmatos, la veuve déchaînée du film de Lina Wertmûller D'amour et de sang (Fatto di sangue fra due uomini per causa di una vedova, si sospettano moventi politici, 1978), la dure Adèle Tasca de L'Arme au poing (Firepower, 1979) de Michael Winner. Pour Sophia Loren, le film le plus important de cette période reste Une journée particulière (Una giornata particolare, 1977) de Scola, où, aux côtés de Mastroianni, elle campe avec une sensibilité digne d'une grande comédienne une « mamma » affligée d'une marmaille pléthorique. En 1980, elle interprète pour la télévision américaine Sophia Loren : Her Own Story, une biographie romancée assez prétentieuse. L'année suivante, elle publie en France son autobiographie. En juillet 1982, après être rentrée en Italie afin de purger, par un bref séjour à la prison de Caserta qui fit grand bruit, une peine à la suite de fraude fiscale, elle quitte à la surprise générale le plateau de Miracoli e peccati d'allegria di Tiesta de Agreste, un film de Lina Wertmuller.
Elle tournera alors très peu : citons de ROBERT ALTMAN " Prêt à porter" et en 2020 un film rélaisé par son fils Edoardo.
MERVYN LEROY ... QUO VADIS ...1950
GIORGIO BIANCHI ... LES MOUSQUETAIRES DE LA MER ... CUORI SUL MARE 1950
MARIO BONNARD... IL VOTO ... 1950
CARLO LUDOVICO BRAGAGLIA ... LES FEMMES DE BARBE BLEUE ... LE SEI MOGLIE DI BARBABLU 1950
GIORGIO SIMONELLI ... LE RETOUR DE PANCHO VILLA ... IO SONO IL CAPATAZ 1950
MARCELLO MARCHESI ... MILANO MILIARDARIA .... 1951
ALBERTO LATTUADA ... ANNA ... 1951
MARCELLO MARCHESI ... IL MAGO PER FORZA ... 1951
MARIO SOLDAT...I L'HERITIER DE ZORRO ...IL SOGNO DI ZORRO... 1951
DUILIO COLETTI E ARRIVATO L'ACCORDATORE ... 1951
MARCELLO MARCHESI ... QUELLES DROLES DE NUITS ... ERA LUI…SI,SI ... 1951
CESARE BARLACCHI ... LA FAVORITA ... 1952
LUIGI COMENCINI ... LA TRAITE DES BLANCHES ... LA TRATTA DELLE BIANCHE 1952
GIOVANNI ROCCARDI ... SOUS LES MERS D'AFRIQUE ... AFRICA SOTTO I MARI ... 1952
CLEMENTE FRACASSI ... AIDA ...1953
ETTORE GIANNINI ... CARROUSEL FANTASTIQUE ... 1953
MAURO BOLOGNINI ....UNE FILLE FORMIDABLE ... CI TROVIAMO IN GALLERIA 1953
ALESSANDRO BLASETTI ... QUELQUES PAS DANS LA VIE ... TEMPI NOSTRI 1953
ANTON GIULIO MAJANO ... LA DOMENICA DELLA BUONA GENTE ... 1953
JEAN BOYER ... CES VOYOUS D'HOMMES ... I PAESE DEI CAMPANELLI 1953
STENO ... LES GAITES DE LA CORRECTIONNELLE ... UN GIORNO IN PRETURA 1953
MARIO MATTOLI ... DEUX NUITS AVEC CLEOPATRE ... DUE NOTTI CON CLEOPATRA 1953
ANDREA FORZANO ... PELLEGRINI D'AMOREE... 1953
PIETRO FRANCISCI ... ATTILA FLAGELLO DI DIO ...O 1953
MARIO MATTOLI ... MISERE ET NOBLESSE ... MISERIA E NOBILITA ... 1954
VITTORIO DE SICA ... L'OR DE NAPLES ... L'ORO DI NAPOLI 1954
MARIO SOLDATI ... LA FILLE DU FLEUVE ... LA DONNA DEL FIUME ... 1954
ALESSANDRO BLASETTI ... DOMMAGE QUE TU SOIS UNE CANAILLE ... PECCATO CHE SIA UNA CANAGLIA ... 1954
DINO RISI... LE SIGNE DE VENUS ... IL SEGNO DI VENERE ... 1955
MARIO CAMERINI ... PAR DESSUS LES MOULINS ... LA BELLA MUGNAIA ... 1955
DINO RISI ... PAIN AMOUR AINSI SOIT-IL ... PANE,AMORE E… 1956
ALESSANDRO BLASETTI ... LA CHANCE D'ETRE FEMME ... LA FORTUNA DI ESSERE DONNA ... 1956
STANLEY KRAMER ...ORGUEIL ET PASSION ... THE PRIDE AND THE PASSION... 1957
JEAN NEGULESCO ... OMBRES SOUS LA MER ... BOY ON A DOLPHIN ...1957
HENRY HATHAWAY ... LA CITE DISPARUE ... LEGEND OF THE LOST ... 1957
DELBERT MANN ... DESIR SOUS LES ORMES ... DESIRE UNDER THE ELMS ... 1958
MELVILLE SHAVELSON ... LA MAISON DU BONHEUR ... HOUSEBOAT ... 1958
CAROL REED ... LA CLE ... THE KEY... 1958
MARTIN RITT ... L'ORCHIDEE NOIRE ... THE BLACK ORCHID ... 1959
SIDNEY LUMET ... UNE ESPECE DE GARCE ... THAT KING OF WOMAN ... 1959
GEORGE CUKOR ...LA DIABLESSE EN COLLANT ROSE ... HELLER IN PINK TIGHTS ... 1960
MELVILLE SHAVELSON ... C'EST ARRIVE A NAPLES ... 1960
MICHAEL CURTIZ ... SCANDALE A LA COUR ... A BREATH OF SCANDAL ... 1960
ANTHONY ASQUITH ...LES DESSOUS DE LA MILLIONNAIRE ... THE MILLIONAIRESS ... 1960
VITTORIO DE SICA ... LA CIOCIARA ... 1960
ANTHONY MANN ... LE CID ... EL CID ... 1960
CHRISTIAN JAQUE ...MADAME SANS GENE ...1961
VITTORIO DE SICA ... BOCCACE 70 ...BOCCACIO 70 .. 1961
ANATOLE LITVAK ... LE COUTEAU DANS LA PLAIE ... FIVE MILES TO GO ... 1961
VITTORIO DE SICA ... LES SEQUESTRES D'ALTONA ... I SEQUESTRATI DI ALTONA1962 ... 1961
VITTORIO DE SICA ... HIER AUJOURD'HUI ET DEMAIN ... IERI OGGI E DOMANI ... 1963
ANTHONY MANN ... LA CHUTE DE L'EMPIRE ROMAIN ... THE FALL OF THE ROMAN EMPIRE ... 1963
VITTORIO DE SICA ...MARIAGE A L'ITALIENNE ... MATRIMONIO ALL'ITALIANA ...1964
MICHAEL ANDERSON ... OPERATION CROSSBOW ... 1965
PETER USTINOV ... LADY L .. 1965
DANIEL MANN JUDITH ... 1965
STANLEY DONEN ... ARABESQUE ... 1966
CHARLES CHAPLIN ...LA COMTESSE DE HONG KONG ... A COUNTESS FROM HONG KONG ... 1966
FRANCESCO ROSI ... LA BELLE ET LE CAVALIER ... C'ERA UNA VOLTA .. 1967
RENATO CASTELLANI ... QUESTI FANTASMI ... FANTOMES A L'ITALIENNE ... 1967
VITTORIO DE SICA ... LES FLEURS DU SOLEIL ... I GIRASOLI ...1969
DINO RISI ... LA FEMME DU PRETRE ... LA MOGLIE DEL PRETE ... 1970
MARIO MONICELLI ... LA MORTADELLA ... 1971
ALBERTO LATTUADA... UNE BONNE PLANQUE ... BIANCO,ROSSO E... 1971
ARTHUR MILLER ... L'HOMME DE LA MANCHA ... MAN OF LA MANCHA 1972
VITTORIO DE SICA ... LE VOYAGE ... IL VIAGGIO ...1973
ANDRE CAYATTE ... VERDICT ... 1974
GIORGIO CAPITANI ... LA PEPEE DU GANSTER ... LA PUPA DEL GANSTER ... 1975
GEORGE PAN COSMATOS LE PONT DE CASSANDRA ... THE CASSANDRA CROSSING ... 1975
BORIS SAGAL ...ANGELA ...1976
ETTORE SCOLA ... UNE JOURNEE PARTICULIERE ... UNA GIORNATA PARTICOLARE 1977
JOHN HOUGH ... LA CIBLE ETOILEE ... BRASS TARGET 1978
LINA WERTMULLER ... D'AMOUR ET DE SANG ... FATTO DI SANGUE FRA DUE UOMINI 1979
MICHAEL WINNER ...L'ARME AU POING ... FIREPOWER 1979
MAURIZIO PONZI ... AURORA ... QUALCOSA DI BLIONDO 1984
ROBERT ALTMAN ... PRÊT A PORTER . 1994
HOWARD DEUTCH ... LES GRINCHEUX 2 ...GRUMPIER OLD MEN ... 1995
ROGER HANIN ...SOLEIL ...1996
EDOARDO PONTI ...BETWEEN STRANGERS ... 2001
LINA WERTMULLER ...FRANCESCA E NUNZIATA ... 2001
LINA WERTMULLER ... PEPERONI RIPIENI E PESCI IN FACCIA ... 2004.
ROB MARSHALL...NINE...2009
EDOARDO PONTI...LA VITA DAVANTI A SE...2020
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