JOURNAL D'UNE FEMME DE CHAMBRE
JOURNAL D'UNE FEMME DE CHAMBRE
de Benoît Jacquot, France/Belgique
sortie en France le 01/04/2015
Avec
Léa Seydoux, Vincent Lindon, Clotilde Mollet, Hervé Pierre, Melodie Valemberg, Patrick D'Assumcao, Vincent Lacoste, Joséphine Derenne; Dominique Reymond.
Début du XXème siècle, en province. Très courtisée pour sa beauté, Célestine
est une jeune femme de chambre nouvellement arrivée de Paris au service de la famille Lanlaire.belle jeune femme qui rayonne , Elle va travailler avec .
Elle sait comment elle peut être abusée même sexuellement mais peut tourner cela à son avantage.
Repoussant les avances de Monsieur le pot de chambre ). y fait la rencontre de Joseph, l’énigmatique jardinier de la propriété , qui distribue des tracts fanatiques, apparemment avec la complicité des prêtres locaux, qui sont argneux envers l'affaire Dreyfus.
, Célestine doit également faire face à la très stricte Madame Lanlaire ( qui régit la maison d’une main de fer ( elle fait nettoyer à CelestineCelestine nous parlera de ses emplois précédents notamment sa rencontre avec pris en charge par sa grand-mère
Elle va considèrer une proposition présentée à elle par Joseph, et commence à imaginer un futur alternatif pour elle-même, un peu comme celui de la serveuse au Folies Bergère dans la peinture de Manet.
Claire, une petite fille pour laquelle Célestine s'est prise d'affection est violée et assassinée. Célestine est persuadée de la culpabilité de Joseph et feint d'accepter de devenir sa femme pour obtenir ses aveux. Devant son mutisme, elle fabrique de faux indices pour le confondre, tout cela en pure perte, car il est finalement innocenté et s'en ira ouvrir son bistro avec une autre femme.
Benoit Jacquot adapte à son tour le fameux roman d’Octave Mirbeau, presque soixante-dix ans après la version réalisée par Renoir, et cinquante ans après celle de Buñuel.C'est une Jean Renoir en 1946 avec Pauline Goddard dans le rôle principal de la femme de chambre, Célestine, et en 1964 par Luis Buñuel, avec Jeanne Moreau. )
Toute la sensualité du long métrage repose sur la belle actrice Léa Seydoux qui rayonne d’un érotisme rare.
Seydoux retrouve donc Benoit Jacquot après le drame de 2012 "Adieux à la reine," qui a remporté le prix Louis Delluc de la France .