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CINEREVES  ACTERIEUR DU CINEMA

CINEREVES ACTERIEUR DU CINEMA

CINEREVES ACTERIEUR DU CINEMA le cinéma actuel et antérieur


GEORGES LAUTNER

Publié par cinestranger sur 11 Avril 2015, 08:50am

Catégories : #REALISATEUR


GEORGES LAUTNER est né à NICE le 24/01/1926  et est décédé le 22/11/2013. Père aviateur, Léopold - qui périt en 1938 dans un accident lors d'un meeting aérien.

«Là, j'ai commencé à comprendre que la vie, ce n'était pas ce qu'on lisait dans les bouquins d'enfant. C'était vraiment le premier choc dégueulasse, la première épreuve qui m'a toujours marquée…»

Sa mère était la comédienne Renée  Saint Cyr qui a travaillé dans beaucoup de ses films.Il fait des études de droit puis s'oriente vers la technique cinématographique.

 

il est assistant opérateur script monteur dans les films de Robert Darène, Norbert Carbonnaux...


Il commence par des courts métrages puis réalise son premier film "La môme aux boutons".

Encore qu'il ait fait ses débuts de jeune metteur en scène dans les années soixante, Georges Lautner est un cinéaste qui a peu de rapports avec la «nouvelle vague». Il continue plutôt la tradition du divertisse­ment policier de Hunebelle et de Borderie. Tandis que celui-ci s'était illustré en tournant les aventures de Lennny Caution et du « Gorille ». Lautner va établir une réputation de réalisateur commercial efficace avec la série des «Monocle». Interprété avec  flegme et humour par Paul Mentisse, le «Monocle» va connaître des aventures de plus en plus loufoques au fur et à mesure que la série se poursuivra dans un style délibérément comique.

 

Le monocle noir et Le monocle rit jaune  suivront.

 

Lautner offrira également des rôles sur mesure à Lino Ventura, Michel Constantin , JeanYanne et Mireille Darc

 

Des pissenlits par la racine (1965). Jean Gabin lui même voudra se faire diriger par Lautner. Ce sera Le Pacha..

 

 Lautner  a su également s'entourer de scénaristes et de dialoguistes de talent: c'est Michel Audiard qui écrira les répliques acides de Mireille Darc, dans Fleur d'oseille (1967), et Bertrand Blier, dans Laisse aller, c'est une valse (1970), prêtera à Jean Yanne, à Michel Constantin et à Mireille Darc une verve qu'on retrou­vera chez les personnages des Valseuses (1974), dont  il sera cette fois le réalisateur.

 

Lautner a su aussi quitter le terrain du divertissement pour celui du suspense psychologique, permettant ainsi à son actrice favorite Mireille Darc, de nous rappeler qu'elle n'est pas seulement une blonde piquante à la chute de reins irrésistible, mais aussi une comédienne capable d'exprimer les  sentiments les plus complexes, comme dans les Sein de glace (1974), où elle est entourée d'Alain Delon et de Claude Brasseur.

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Mireille Darc décrit dans son livre sa première rencontre :

Le tournage de Monsieur, le succès de Pouic-Pouic contribuent à me faire connaître, si bien qu'on m'annonce que Georges Lautner souhaite­rait me rencontrer. Il songerait à moi pour un film adapté d'un roman de Clarence Weff, Des pissenlits par la racine. Lautner est un jeune réalisateur, mais il a déjà tourné trois ou quatre films, dont L'Œil du Monocle, avec Paul Meurisse, qui a été ovationné par le public. Il est alors en train de monter l'un de ses films-cultes, Les Tontons flingueurs, qui lui apportera bientôt un très large public.

 

Et c'est précisément dans sa salle de montage que nous nous rencontrons pour la première fois. Quand j'ai vu entrer Mireille Darc, dira-t-il plus tard, j'ai eu immédiatement envie de partir en vacances avec elle. De fait, tout de suite nous nous plaisons. J'aime sa sim­plicité, sa capacité d'écoute, et il me semble que nous avons le même langage, le même regard un peu décalé sur la vie. C'est sans doute qu'il a du mal à se prendre au sérieux, comme moi qui me regarde aller et venir dans ce monde du cinéma avec parfois le sentiment d'avoir piqué la place d'une autre.

 

Lautner souhaite me faire passer un bout d'essai pour convaincre son pro­ducteur que je suis bien la fille qu'il cherche. Il me présente donc son chef opérateur, Maurice Fellous, etnous tournons rapidement une scène improvisée. Consternation du producteur : Fellous m'a filmée d'en dessous, comme s'il voulait mettre en relief tous les défauts de mon visage, et Lautner lui-même a du mal à reconnaître la comédienne qu'il voulait emmener à la plage... Il faudra tourner la scène une seconde fois, à sa demande, pour emporter l'accord du producteur. En bon professionnel, Fellous avait voulu traquer les failles de mon visage, mais il était allé un peu trop loin... Par la suite, avant chaque prise, je lui rappellerai cette histoire : Maurice, s'il te plaît, pas comme aux essais !

 

Cette première saynette confirme néanmoins que Lautner et moi sommes faits pour travailler ensemble. Je vois que mon personnage l'inspire, et aussitôt il me lance : Vas-y, lâche-toi! Et cette liberté qu'il m'accorde, soutenue par la jubilation manifeste qu'il éprouve à me regarder, à m'écouter, démultiplie le plaisir que j'ai à jouer..

 

Quand je rencontre Lautner, je ne me suis pas encore fait refaire le nez. Je crois me souvenir que je lui en parle, et qu'il ne me décourage pas, de sorte que je me lance dans cette opération. J'en sors le visage complètement tuméfié, et pendant quelques jours je cir­cule dissimulée sous une voilette, ce qui inspirera plus tard à Michel Audiard de très jolis personnages de veuves... Bon, mais tout ça pour quoi ? Pour un nez qui a d'autres imperfections et qui ne me satisfait pas non plus. Je crois qu'il faut se méfier des fixettes qu'on entretient jour après jour devant la glace de sa salle de bains...

 

Le tournage des Pissenlits par la racine est une révo­lution dans ma carrière. Avec ce film, j'entre triompha­lement dans la bande à Lautner et, pendant des années, je ne vais plus la quitter. Je vais multiplier les comédies au côté d'hommes qui vont très vite devenir comme des grands frères pour moi, Lino Ventura, Bernard Blier, lYnrii Blanche, Maurice Biraud, Jean Lefebvre, André Bonne, et naturellement Michel Audiard. Je me suis découvert une famille.


PLUS BELLE QUE NATURE... 1953
LA GARE SAINT LAZARE.
MADAGASCAR OCEAN INDIEN ...1958
LA MOME AUX BOUTONS ... 1959
MARCHE OU CREVE ... 1959
ARRETEZ LES TAMBOURS ...1960
LE MONOCLE NOIR... 1961
EN PLEIN CIRAGE ... 1961
LE SEPTIEME JURE ... 1961


L'ŒIL DU MONOCLE... 1962
LES TONTONS FLINGUEURS... 1963
LES PISSENLITS PAR LA RACINE ...1964
LE MONOCLE RIT JAUNE ...1964
LES BARBOUZES ...1964
LES BONS VIVANTS ...1965
GALIA... 1966
NE NOUS FACHONS PAS ... 1966


LA GRANDE SAUTERELLE ...1967
FLEUR D'OSEILLE ...1967


LE PACHA... 1968


LA ROUTE DE SALINA ...1970
LAISSE ALLER C'EST UNE VALSE... 1971
IL ETAIT UNE FOIS UN FLIC...1971
QUELQUES MESSIEURS TROP TRANQUILLES ... 1973
LA VALISE ...1973
LES SEINS DE GLACE... 1974
PAS DE PROBLEME ...1975
ON AURA TOUT VU ...1976
MORT D'UN POURRI ...1977
FLIC OU VOYOU ...1979
LE GUIGNOLO... 1980
Est-ce BIEN RAISONNABLE ...1981
LE PROFESSIONNEL ...1981
ATTENTION UNE FEMME PEUT EN CACHER UNE AUTRE ...1983
COW-BOY... 1984
JOYEUSES Pâques ...1984
LA CAGE AUX FOLLES - ELLES SE MARIENT... 1985
LA VIE DISSOLUE DE GERARD FLOQUE ...1987
LA MAISON ASSASSINEE ...1988
L'INVITE SURPRISE... 1989
TRIPLEX.. 1991
ROOM SERVICE ... 1992
L'INCONNU DANS LA MAISON... 1992

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