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CINEREVES  ACTERIEUR DU CINEMA

CINEREVES ACTERIEUR DU CINEMA

CINEREVES ACTERIEUR DU CINEMA le cinéma actuel et antérieur


BOURVIL biographie

Publié par cinestranger sur 18 Octobre 2015, 07:51am

Catégories : #ACTEURS

 

 


BOURVIL était né André Raimbourg, le 27 juillet 1917, dans un petit village du bocage normand appelé Prétot-Vicquemare.
Il ne devait pas connaître son père, tombé au front quelques mois plus tôt, et sera élevé par sa mère ,entre-temps remariée à Louis Ménart dans une ferme du village voisin de Bourville,
Comme il est studieux, Mme Raimbourg-Ménart le voit déjà instituteur et l’inscrit, dans cette intention, à l’internat de l’école primaire supérieure de Doudeville Contre le gré de l’enfant, plus intéressé par la musique populaire et par les comiques troupiers qui Sillonnent les campagnes en ces années 1920.
Au terme de ses études, André se place comme apprenti auprès d’un patron boulanger de Saint-Laurent en Caux qui lui donnera le goût de la brioche mais aussi du cornet à pistons et le fera entrer dans la fanfare locale.
Voilà notre mitron tout à son affaire. Avec ses économies, il achète un accordéon et ‘parcourt les fêtes villageoises. C’est en faisant valser sous la tonnelle qu’il rencontrera Jeanne Lefrique, fille de fermiers également, qu’il épousera le 23 janvier 1943 et dont il aura deux fils. Pour l’instant, il décide de devancer l’appel. Il a 19 ans et s’engage, pour trois ans, dans la fanfare du 2e régiment d’infanterie près de Paris, mettant à profit ses permissions pour jouer dans les guinguettes et participer à des crochets radiophoniques. Lorsque éclate la guerre, il s’est déjà fait un petit nom en puisant dans le répertoire de Fernandel, son idole. Ne se fait-il pas appeler « Andrel»

La paix revenue, le jeune Raimbourg repart à la conquête de Paris, avec un pseudonyme inspiré du village de son enfance. A l’époque, il a abandonné le comique troupier et s’est mis à l’écriture de ses sketches et chansons.
De cabaret en cabaret, il impose ainsi l’image du corniaud sympathique, risée de ses concitoyens, mais qui finitt oujours par faire triompher le bon sens.  Le coup de pouce décisif lui viendra de la radio, en 1946, et plus précisément de l’émission de Francis Blanche "Sans rime ni raison ", qui le fera connaître de la France entière et
lui ouvrira moins chichement les portes des studios de cinéma.Jusqu’en1955, Bourvil alternera tours de chant, cabarets, opérettes — dont "La bonne hôtesse " et « Le maharadjah », de Bruno Coquatrix — et comédies bon
enfant, dont André Berthomieu et Jean Boyer se feront les champions.
Pourtant, malgré les compliments que lui valent " Miquette et sa mère " et "Le passe-muraille ", sa carrière stagne, et le voilà de nouveau sur la route, l’angoisse de la salle vide au ventre. C’est Georges Guétary qui va
le sauver définitivement de l’incertitude en lui offrant, en 1952, d’être son faire-valoir comique dans l’opérette « La route fleurie ». Le spectacle est un triomphe et tiendra l’affiche pendant plusieurs années. Dans la foulée, les propositions cinématographiques s’accumulent, mais rien d’exceptionnel ne viendra de ce côté avant 1956.


Cette année-là, contre l’avis des producteurs mais aussi de l’auteur, Marcel Aymé
Claude Autant-Lara impose Bourvil comme partenaire de Jean Gabin dans" La traversée de Paris ". Un premier rôle dramatique couronné, à Venise, par un prix d’interprétation et à l’origine d’offres plus ambitieuses, qui lui
permettront de nuancer sa réputation de comique en jouant tantôt l’émotion, tantôt le cynisme, tantôt encore la truculence.
Simultanément, il prolonge le plaisir pris au contact de l’opérette en renouant, pour Luis Mariano, dans "Le chanteur de Mexico " et " Sérénade au Texas "», avec le rôle du bouffon qu’il tenait aux côtés de Georges Guétary dans " La route fleurie ". A dater de ces années-là, sa carrière va s’épanouir dans plusieurs directions, mais sans que jamais cette épaisseur humaine qui lui a valu l’amitié d’un très large public ne fasse défaut.


S’il poursuit dans l’emploi qui a fait sa fortune, aux côtés d’un Jean Marais bretteur et transformiste, dans" Le bossu " et "Le capitan", il sait aussi se montrer bouleversant et odieux en mari borné de Michèle
Morgan dans "Le miroir à deux faces "et repoussant de bassesse en Thénardier des " Misérables ". Mais c’est encore dans les personnages généreux et naïfs de « Fortunat » et des« Bonnes causes », plus en accord avec son image, qu’on le préfère. Et malgré l’humour mordant et iconoclaste d’un Jean-Pierre Mocky, dont il sera l’un des interprètes les plus réguliers mais aussi les plus inattendus, Bourvil ne négligera jamais de revenir assidûment à son répertoire traditionnel.
En 1963, pour la seule et unique fois de sa carrière, il est le partenaire de son idole de jadis, Fernandel. Le tournage de "La cuisine au beurre" se déroule sous le signe de l’amitié et du respect mutuels, sans que jamais
pourtant ses deux « stars » n’en viennent à se tutoyer. Une rencontre au sommet qui précède de douze mois sa fructueuse association avec Louis de Funès dans « Le corniaud ». La complémentarité de leurs comiques candide pour l’un, nerveux et autoritaire l’autre , vérifiée par 1e méga-succès que sera " La grande vadrouille "fera de ces deux comédies les champions du box-office français.
Mais la roue du destin s’est entretemps mise à tourner pour André Raimbourg. A l’occasion du tournage des "Cracks ", en 1967, il fait une chute. Rien de grave en apparence mais la douleur persiste. On diagnostique
les symptômes de la maladie de Kahier, une forme de cancer qui s’attaque aux cellules de la moelle osseuse. Elle aura raison de lui, trois ans plus tard, le 23 septembre 1970, au terme d’une lutte épuisante mais toujours discrète, qui fera du tournage " Mur de l’Atlantique " un insupportable calvaire, rendu plus pénible encore
par la mort de son ami Luis Mariano, le 14 juillet. Reste une image: le masque grave et la silhouette digne et élégante du commissaire Mattei dans " Le cercle rouge ", préfiguration de l’immense acteur dramatique qu’aurait pu être Bourvil s’il avait survécu.


Le Cercle rouge est « dans la boîte ». Avec, en extra, une incroyable pirouette de l'artiste.
Dernière séquence. Le commissaire Mattei (Bourvil vient d'abattre Jansen (Yves Montand), ancien flic et ancien camarade de promotion, tireur d'élite passé chez les voyous. Mission accomplie. Fin du thriller. Pour le public. Mais en coulisses... Bourvil demande à refaire cette scène avec branchement du son. Il se tourne alors vers celui qui, dans le film, joue son adjoint, commence : « Si j'ai réussi mon enquête de commissaire, c'est grâce à »... Et se met soudain à chanter « la tacatactactique du gendarme ». En une fraction de seconde, il est revenu à ses débuts, redevenu le gendarme du Roi Pandore. Puis il sort du champ de la caméra en gloussant de rire comme gloussait le clown-paysan. Avec ces derniers mots . « Happy end... »
Film-apothéose et film-testament.

Est ce vraiment le dernier film de Bourvil. Non si l'on considère que LE MUR DE L'ATLANTIQUE  est sorti après. Oui si l'on considère dans la chronologie qu'il s'agit du dernier travail de l'artiste car il est entré en séances de synchronisation  après la fin du tournage du Mur de l'Atlantique.
ANDRE ZWOBADA... CROISIERES SIDERALES 1941
JEAN DREVILLE ..LA FERME DU PENDU 1945
ANDRE BERTHOMIEU..PAS SI BETE 1946
GILLES GRANGIER... PAR LA FENETRE 1947
ANDRE BERTHOMIEU...BLANC COMME NEIGE 1947
WALTER KAPPS ... LE STUDIO EN FOLIE 1947
ANDRE BERTHOMIEU... LE COEUR SUR LA MAIN 1948
ANDRE BERTHOMIEU ... LA ROI PANDORE 1949
HENRI GEORGES CLOUZOT ...MIQUETTE ET SA MERE 1949


JEAN BOYER... LE ROSIER DE MADAME HUSSON 1950
JEAN BOYER ... LE PASSE MURAILLE 1950
HERVE BROMBERGER...SEUL DANS PARIS 1951


JEAN BOYER...LE TROU NORMAND 1952
JEAN BOYER ...CENT FRANCS PAR SECONDE 1952
ANDRE HUNEBELLE... LES TROIS MOUSQUETAIRES 1953
SACHA GUITRY...SI VERSAILLES M'ETAIT CONTE 1953
GILLES GRANGIER ... POISSON D'AVRIL 1954
ANDRE HUNEBELLE... CADET ROUSSELLE 1954
GUY LEFRANC...LE FIL A LA PATTE 1954
ALEX JOFFE... LES HUSSARDS 1955
CLAUDE AUTANT LARA...LA TRAVERSEE DE PARIS 1956


RICHARD POTTIER...LE CHANTEUR DE MEXICO 1956
JEAN PAUL LE CHANOIS...LES MISERABLES 1957
ANDRE CAYATTE...LE MIROIR A DEUX FACES 1958
RICHARD POTTIER...SERENADE AU TEXAS 1958
MARC ALLEGRET... UNE DROLE DE DIMANCHE 1958
MICHEL BOISROND... LE CHEMIN DES ECOLIERS 1959

CLAUDE AUTANT LARA...LA JUMENT VERTE 1959
ANDRE HUNEBELLE...LE CAPITAN 1960


ALEX JOFFE ...FORTUNAT 1960
JEAN CHARLES DUTRUMET....DANS LA GUEULE DU LOUP 1960
RENE CLAIR... TOUT L'OR DU MONDE 1961
ALEX JOFFE...LE TRACASSIN OU LES PLAISURS DE LA VIE 1961
JEAN CHERASSE ... UN CLAIR DE LUNE A MAUBEUGE 1962
FRANCIS BLANCHE... TARTARIN DE TARASCON 1962
ALEX JOFFE...LES CULOTTES ROUGES 1962
CHRISTIAN JAQUE... LES BONNES CAUSES 1962
KEN ANNAKIN...LE JOUR LE PLUS LONG 1962

CLAUDE AUTANT LARA.. LE MAGOT DE JOSEFA 1963
JEAN PIERRE MOCKY... UN DROLE DE PAROISSIEN 1963
GILLES GRANGIIER;;; LA CUISINE AU BEURRE 1963


JEAN PIERRE MOCKY... LA CITE DE L'INVINCIBLE PEUR 1964


GERARD OURY.... LE CORNIAUD 1964


JEAN DELANNOY ... LE MAJORDOME 1964
GERARD OURY.... GUERRE SECRETE 1965
ALEX JOFFE... LA GROSSE CAISSE 1965
ROBERT ENRICO... LES GRANDES GUEULES 1965

GERARD OURY. ...LA GRANDE VADROUILLE 1966


LEO JOANNON... TROIS ENFANTS DANS LE DESORDRE 1966
LEO JOANNON... LES ARNAUD 1967
ALEX JOFFE...LES CRACKS 1967


JEAN PIERRE MOCKY ... LA GRANDE LESSIVE 1968


KEN ANNAKIN... GONFLES A BLOC 1968
GERARD OURY.... LE CERVEAU 1968

GERARD OURY... L'ARBRE DE NOEL 1969
JEAN PIERRE MOCKY... L'ETALON 1969


GEORGES CLAIR... CLODO 1970
JEAN PIERRE MELVILLE... LE CERCLE ROUGE 1970

JEAN-PIERRE MELVILLE  a décidé qu'au générique figurerait André Bourvil, nom et prénom. C'est la première fois. Et Bourvil n'a pas refusé. C'est un geste hommage au talent de l'acteur. Et pour donner de l'espoir à l'acteur : un nouveau départ avec un nom et prénom.

 


MARCEL CAMUS ... LE MUR DE L'ATLANTIQUE 1970
 

La bonne planque mise en scène de Roland Bailly ( 1962) qu'il avait joué au théâtre de Rennes, pièce  écrite par Michel André avec Pierrette Bruno. 

 
BOURVIL biographie AGE CINEREVES

BOURVIL biographie AGE CINEREVES

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H
Ne pas oublier la chanson : Les girafes chanté par Bourvil composée par Michel Berger.
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