CLAUDE CHABROL est né à Paris le 24/06/1930 et décédé le 12 septembre 2010. Déja dans un petit village de la Creuse (Sardent) Claude organise dés son plus jeune âge,des projections de films dans les granges.
Il fait des études de lettres (licence) et pharmacie à Paris puis se rendant compte de ses goûts il se lance dans une carrière cinématographique.Il fréquente la Cinémathèque et devient critique de cinéma "Cahiers du cinéma" au côtés de François Truffaut.Il épouse Agnès .Il lit 2 romans policiers pa jour, a des idées originales , il est intelligent, vif, rusé, drôle inventant des histoires déirantes.
Il est également attaché de presse de la Fox et un "fan" d'Hitchcock" dont il publiera un livre.
En 1957 il hérite , par sa femme, de plusieurs millions de francs et en profite pour créer sa société.
Il finance un court métrage "Le coup du berger" de son ami Jacques Rivette ( il a écrit le scénario) et ensuite produit son propre film :Le beau Serge" qu'il tourne à Sardent.
C'est un grand succès.Il continuera de produire les films de ses amis. déja marié, il divorce et épouse "Stephane Audran " qui deviendra sa comédienne fidèle même après leur divorce futur.
Ensuite une grande série de films à succès ou à échecs . Et de tous genres : des films style James Bond,des tragédies, des films liés aux évènements marquants du 20 ° siècle...
et également pour la télévision ( histoires fantastiques...)
Il sera également acteur "Les jeux de l'amour" de Philippe Broca ,"Les ennemis" d'Edouard Molinaro...
Il aura fait tourner pratiquement tous les acteurs français et ses films seront , par cela, une anthologie du cinéma français .
Après Stéphane Audran il aura une nouvelle égérie : Isabelle Huppert qui lui permettra de réaliser de grands succès : "Violette Nozières"...
Toute son oeuvre a été récompensée en 2005 par le prix René Clair de l'Académie Française.
CLAUDE CHABROL a fait partie des auteurs de la « nouvelle vague » très différents les uns des autres, refusant les normes esthétiques spécifiques. Les seuls liens qui existaient entre eux étaient le refus des conventions répétitives du cinéma de l'après-guerre et le sentiment de révolte , mais chacun à leur façon.
Claude Chabrol a fait triompher une écriture à la fois caustique et truculente.
A cette fin, il part du drame bourgeois classique, mais pour le retourner contre lui-même, afin de dénoncer les tics et de la bonne conscience de la classe dominante. Les Bonnes Femmes (1960), avec Bernadette Lafont et Stéphane Audran, raconte le destin de quatre vendeuses pétries d'idéologie petite-bourgeoise, et que Chabrol met en scène avec une jubilation féroce. Les Godelureaux (1960), avec Jean-Claude Brialy et Bernadette Lafont, est une comédie dramatique sophistiquée, mais aussi assez cruelle, se situant dans le milieu des jeunes de Saint-Germain-des-Prés. Ophélia (1962), transposition très libre d'une pièce de Shakespeare dans le milieu de la grande bourgeoisie d'affaires, vaut, elle aussi, par sa causticité et sa cruauté. Enfin, l'Œil du malin (1961), avec Jacques Charrier et Stéphane Audran, nous montre un couple qu'un homme détruit de façon diabolique, par jeu.
Après cette période de production intense, Claude Chabrol connut une passe difficile, contraint par les producteurs de réaliser des films policiers banals . Il pourra enfin être à nouveau lui-même dans les Biches (1967), la Femme infidèle (1968) et le Boucher (1969). C'est toujours à la grande ou à la petite-bourgeoisie que Chabrol s'en prend, avec une férocité qui n'exclut pas l'étude psychologique toute en nuances, parfois même d'apparence anodine, « classique », l'auteur sortant ses griffes brusquement, de façon inopinée, au détour d'un dialogue ou d'une image.
il tournera continuellement citons Docteur Popaul (1972), les Noces rouges ( 1972), Nada (1973).C'est notamment avec des personnages féminins tirés de romans ou d'histoires vraies que claude retrouvera un nouveau souffle et fidélisera son public.
Ainsi Marie Trintignant dans "Betty" ou Isabelle Huppert dans [Une affaire de femmes, Violette Nozière, Madame Bovary, la Cérémonie, Rien ne va plus, Merci pour le chocolat, l'Ivresse du pouvoir)