LOUIS MALLE est né le 30 octobre 1932 à Thumeries et est décédé le 23 novembre 1995 à Beverly Hills
Louis Malle est issu d'une grande famille d'industriels du sucre (c'est le petit-fils d'Henri Béghin, fondateur de la marque de sucre Beghin-Say). Il grandit dans le milieu de la grande bourgeoisie et traverse l'Occupation dans différents internats catholiques (dont celui qu'il évoquera plus tard dans Au revoir les enfants). Dès l'âge de 14 ans, il s'initie à la réalisation avec la caméra 8 mm de son père. Il pense étudier les sciences politiques à l'Université de Paris, mais c'est à ce moment que se décide sa carrière de cinéaste.
Etudiant à l’IDHEC, il interrompt ses études pour devenir coréalisateur avec le commandant Cousteau du Monde du silence, Palme d’or en 1953.
Esprit indépendant,il s’est consacré au documentaire entre 1968 et 1974, ou plus tard, à l’ère des révisions post-68 (Milou en mai, 1990)
Ensuite les longs métrages : il s’exprime tout d’abord par une succession d’expériences qui, toutes, contiennent leur critique en même temps que leur affirmation. Ainsi Ascenseur pour l’échafaud (1958), policier classique, est transfiguré par une bande-son composée d’improvisations de jazz (par Miles Davis) et par la plastique des images nocturnes, ou les Amants, dont les images un peu guindées visent à tempérer l’érotisme des scènes intimes, Son approche du mythe Bardot, dans Vie privée (interprété par la star elle même), procède de la chronique plutôt que de la romance. Le Feu follet, portrait d’un dandy suicidaire, est froidement nihiliste... Suivront des films s’opposant moins aux conventions narratives," Viva Maria" et"le Voleu"r, deux comédies d’un amoralisme réjouissant, ou" Lacombe Lucien", dont le scénario(un jeune paysan s’engage dans la Gestapo en 1944) a suscité bien des polémiques.
Son expérience sera diverse , Il poursuit sa carrière aux Etats—Unis entre 1977 et 1987 avec un film de gangster (Atlantic City), un remake du Pigeon de Monicelli (Crackers), une dénonciation de la violence anti—immigrés (Alamo Bay), un mélodrame en costumes (la Petite), mais aussi une tentative digne des cinéastes newyorkais (MyDinner WithAndré)...
Dans ses films les plus importants, a, Malle pratique une forme de pudeur et de sensibilité. Il intègre des souvenirs personnels (en particulier dans le dramatique "Au revoir les enfants", sur la répression antisémite durant l’Occupation ou bouscule les valeurs bourgeoises: dans sa comédie le Voleur(où triomphe le crime), dans les Amonts qui eut un succès de scandale à sa sortie, dans le Souffle au coeur (l’inceste), dans la Petite (le puritanisme et les maisons closes).
Il a été marié 2 fois dont Candice Bergen
1955 Le Monde du silence,
co. Jean-Yves Cousteau, doc.
1958 Ascenseur pour l’échafaud
Les Amants
1960 Zazie dans le métro
1962 Vie privée
1963 Le Feu follet
1965 Viva Maria
1967 Le Voleur
1968 Histoires extraordinaire
ép. « William Wilson »
1971 Le Souffle au coeur
1974 Lacombe Lucien
1975 Black Moon
1978 La Petite
(Pretty Baby)
1980 Atlantic City
1982 My Dinner With André
1984 Crackers
1985 Alamo Bay
1986 Le Pays de Dieu
(God’s Country)
1987 Au revoir les enfants
1990 Milou en mai
1992 Fatale
1994 Vanya 42’~ Rue