PENDEZ-LES HAUT ET COURT

PENDEZ-LES HAUT ET COURT

titre original HANG' EM HIGH

1969

réalisé par TED POST

AVEC

Clint Eastwood ...     Marshal Jed Cooper 

Inger Stevens ...     Rachel Warren

Ed Begley ...     Captain Wilson

Pat Hingle ...     Judge Fenton

Ben Johnson ...     Marshal Dave Bliss

Charles McGraw ...     Sheriff Ray Calhoun
Ruth White ...     Madame 'Peaches' Sophie
Bruce Dern ...     Miller
Alan Hale Jr. ...     Matt Stone
Arlene Golonka ...     Jennifer
James Westerfield...     PrisonIER
Dennis Hopper ...     Prophete

L.Q. Jones ...     Loomis
Michael O'Sullivan...     Francis Elroy Duffy
Joseph Sirola ...     Reno

 Jed Cooper, bien qu'innocent, est lynché et pendu injustement.Il est sauvé in extremis, jugé régulièrement, acquitté et devient assistant-shérif. Il peut ainsi aider à assainir la région, mais, en même temps, se venger en liquidant Wilson et sa bande responsables du lynchage qui faillit lui coûter la vie.

Quelque peu influencé dans sa réalisation par le western italien, Pendez-les haut et court, sans être un très grand film, nous donne de l'Ouest américain une vision intéressante sinon tout à fait neuve. Le scénario est beau qui va amener Cooper -  excellement interprété par Clint Eastwood -, rescapé de la loi de Lynch, à poursuivre sa vengeance en devenant l'auxiliaire d'une justice qu'il contestera pourtant. Le traitement n'en exclut pas un pittoresque sordide et certaines séquences sont étonnamment réussies ; il est difficile d'oublier la carriole du shérif, sillonnant les plaines et se remplissant de prisonniers, et surtout la pendaison collective sur la grand-place, devant une foule endimanchée qui se goinfre de sandwichs et de bière tandis qu'un prédicant chanteur la fait patienter.

Dans ce western froid et cruel la loi commence seulement à s'établir à l'Ouest, et elle est naturellement très rude. La légalité y est incarnée par quelques hommes et se confond encore très souvent avec la violence. Le portrait du juge est remarquable, d'un homme qui croit incarner à lui seul la loi et la justice alors qu'il satisfait surtout son orgueil. Quant à Cooper, si le désir de vengeance le domine, il en arrivera pourtant à tenter de s'opposer, sans succès, à cette violence légale lorsqu'elle lui paraîtra trop disproportionnée aux fautes commises.
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