Durant le processus de l'accouchement, il est blessé par un forceps, qui lui sectionne un nerf facial et le laisse avec une paralysie partielle de la partie gauche du visage. Deux de ses traits les plus reconnaissables lui resteront de cet accident: ses yeux tombants et sa diction traînante. A ce handicap s'en ajoute un autre : un milieu familial délétère, qui contraint sa mère à le confier à une pension de famille du quartier du Queens. Désormais, il ne verra ses parents qu'à l'occasion des week-ends. Ce n'est qu'en 1961, qu'il retrouve définitivement sa mère et son beau-père, dont le nouveau lieu de résidence est Philadelphie. Mais cette enfance secouée a laissé des traces: à 15 ans, il a déjà fréquenté quatorze établissements scolaires, dont il a systématiquement été expulsé pour conduite délinquante. Ses condisciples l'ont même élu « le plus susceptible d'entre eux de finir un jour sur la chaise électrique ». Un curriculum exécrable et un avenir compromis, s'il ne s'était alors investi dans le sport et n'avait été infecté par le virus du théâtre. La pratique du football, de l'escrime et de l'équitation non seulement lui conférera l'assurance qui lui avait, jusque-là, fait défaut mais le convaincra des vertus de la discipline.
« Sly » tient ses premiers rôles à la Devereux Manor School de Philadelphie, un établissement pour adolescents « turbulents », lorsque le hasard d'une bourse sportive lui offre l'occasion d'enseigner la gymnastique au Collège américain de Genève (Suisse). Il y restera deux ans (1965-67), avant son retour aux Etats-Unis et son installation provisoire à Miami, où il suit les cours d'art dramatique de l'université, de 1967 à 1969.Toutefois, découragé par ses professeurs, qui lui nient tout talent artistique, il quitte le campus avant terme et gagne New York, où il intègre le circuit des agences de casting. Un rituel ingrat et incertain, qui lui apprendra la patience et l'impérieuse nécessité de ne compter que sur lui-même. Pour l'heure, il est portier dans un théâtre, après avoir nettoyé la cage aux lions du zoo du Bronx. De maigres revenus qu'il arrondit en se prêtant à des figurations. L'agresseur du métro, dans « Bananas », ou « L'étalon italien », qu'il aura plus d'une fois l'occasion de regretter, la notoriété venue. Entre-temps, découragé par la modestie de ses progrès, il part pour Hollywood où il grappille des bouts de rôles, écrit pour la télévision, et se marie avec Sasha Czack, une ouvreuse de cinéma dont il aura deux fils. Si l'on excepte « No place to hide », tourné pour le marché de la vidéo, « Les mains dans les poches », dont il est le coscénariste, marque alors sa première apparition en vedette. Mais cette victoire à l'arraché ne laisse encore rien deviner du triomphe futur que sera « Rocky »
Convaincu, à ce stade de sa non-carrière, qu'il ne se libérera jamais de la gangue des seconds rôles de voyous et de « porte-valise » de la mafia, il écrit « Rocky » mais en s'identifiant si puissamment au personnage de ce boxeur en mal de reconnaissance qu'il touchera des millions de spectateurs.
Rambo vient confirmer le désir du public de le voir confiné à un répertoire unique, le film d'action, où le droit de survie se défend avec les poings. Comme Rock}', Rambo fera d'ailleurs l'objet de plusieurs aventures, toutes invariablement promises à un écrasant triomphe, malgré des disparités dans la qualité des scénarios.
En 1985, après onze ans de mariage,la star divorce et convole avec son alter ego féminin, l'athlétique et Scandinave Brigitte Nielsen (1985-86). Le temps de se faire un peu de pub dans deux de ses films, « Rockv IV » et « Cobra », et la belle reprend son indépendance. Stallone passe alors pour la dupe des femmes I et se voit moqué pour son train de rie de nabab et son talent limité. Mais on ne prête qu'aux riches, et s'il est vrai qu'il collectionne les Monet, les Chagall, les Warhol et rit dans une forteresse inexpugnable, il peut, malgré de calamiteuses incursions dans la comédie (« L'embrouille est dans le sac »), encore demander 20 millions par film. Les « Démolition man » et « Assassins » peuvent bien boire la tasse, la sortie régulière des nouveaux épisodes de « Rocky » et de « Rambo » maintient intacte sa réputation de gagneur et continue à lui assurer de confortables revenus. Au plus bas de sa crédibilité professionnelle, au milieu des années 1990, il parvient même à conclure, avec Universal, un contrat de trois films pour la somme extravagant" de 60 millions de dollars. Mais s'il est un signe additionnel de la tyrannie du public à son égard, c'est le désaveu qu'il infligera à « Cop land » et à son personnage de policier bouffi et abruti, pour lequel il s'était pourtant bradé à 60.000 dollars. S'il avait alors survécu en Stallone la plus petite velléité d'échapper à son registre imposé, cette gifle lui aura définitivement fait comprendre qu'il n'est pas seul à décider de l'orientation de sa carrière.
A la veille du nouveau millénaire, la carrière de la star s'embourbe. « Get Carter », « Driven » et « Mafia love »
sont autant d'échecs. Mais, avec l'âge, l'homme est devenu philosophe, et l'harmonie de sa rie affective avec Jennifer Flavin, mère de ses deux filles, l'incline à désormais lever le pied.Et 10 ans après il va nous revenir avec de nouveaux grands succès "Les expendables" toujours dans l'action.....
GAIL PALMER ...L'ETALON INDIEN ... A PARTY AT KITTY AND STUD'S 1970
WOODY ALLEN ...BANANAS 1971
CY HOWARD ... LOVERS AND OTHER STRANGERS 1971
ROBERT ALLEN SCHNITZER... NO PLACE TO HIDE 1971
ALAN J PAKULA ...KLUTE 1971
STEPHEN F VERONA ...THE LORDS OF FLATBUSH 1974
MELVIN FRANK ... LE PRISONNIER DE LA SECONDE AVENUE ... THE PRISONER OF SECOND AVENUE 1975
RICHARD FLEISHER ...MANDINGO 1975
PAUL BARTEL ... LA COURSE A LA MORT DE L'AN 2000 ... DEATH RACE 2000 1975
STEVE CARVER ... CAPONE 1975
DICK RICHARDS ADIEU MA JOLIE ... FAREWELL MY LOVELY 1975
PAUL BARTEL ... CANNONBALL 1976
JOHN G AVIDSEN ... ROCKY 1976
NORMAN JEWISON... F.I.S.T 1977
SYLVESTER STALLONE... ROCKY 2 LA REVANCHE 1979
BRUCE MALMUTH... LES FAUCONS DE LA NUIT... NIGHTHAWKS 1980
JOHN HUSTON ... A NOUS LA VICTOIRE... ESCAPE TO VICTORY 1981
SYLVESTER STALLONE ... ROCKY 3 L'ŒIL DU TIGRE ... ROCKY 3 1981
TED KOTCHEFF... RAMBO... FIRST BLOOD 1982
SYLVESTER STALLONE ... STAYING ALIVE 1982
BOB CLARK ... RHINESTONE 1983
GEORGE PAN COSMATO...S RAMBO 2-LA MISSION... RAMBO:FIRST BLOOD PART 2 1984
SYLVESTER STALLONE.... ROCKY 4 1985
GEORGE PAN COSMATOS ... COBRA 1986
MENAHEM GOLAN ... LE BRAS DE FER ... OVER THE TOP 1986
PETER MAC DONALD... RAMBO 3 1988
JOHN FLYNN ... HAUTE SECURITE ... LOCK UP 1989
ANDREI KONCHALOVSKY ... TANGO ET CASH 1989
JOHN G AVIDSEN ... ROCKY 5 1990
JOHN LANDIS ... L'EMBROUILLE EST DANS LE SAC ... OSCAR 1990
ROGER SPOTTISWOODE... ARRETE OU MA MERE VA TIRER STOP!OR MY MOOM WILL SHOOT 1991
RENNY HARLIN ... TRAQUE AU SOMMET ... CLIFFHANGER 1992
MARCO BRAMBILLA ... DEMOLITION MAN 1993
LUIS LLOSA ... L'EXPERT... THE SPECIALIST 1994
DANNY CANNON ... JUDGE DREDD 1994
RICHARD DONNER ...ASSASSINS 1995
ROB COHEN... DAYLIGHT 1995
JAMES MANGOLD ... COP LAND 1996
JIM GILLESPIE ... COMPTE A REBOURS ... D-TOX 1999
STEPHEN KAY .. GET CARTER 1999
RENNY HARLIN ... DRIVEN 2000
MARTIN BURKE ...MAFIA LOVE ...AVENGING ANGELO 2001
DANIEL NIEMAN... SHADE 2002
GERARD KRAWCZYK ... TAXI 3 2003
SYLVESTER STALLONE ... ROCKY BALBOA 2006
SYLVESTER STALLONE ... RAMBO 4 PEARL OF THE CIOBRA 2007
SIMON WEST...EXPENDABLES 2: UNITE SPECIALE
WALTER HILL...DU PLOMB DANS LA TETE...BULLET TO THE HEAD"...2012
JOHN HERZFELD...REACH ME...2013
MIKAEL HÅFSTRÖM...EVASION...ESCAPE PLAN......2013
PETER SEGAL...MATCH RETOUR...GRUDGE MATCH...2013
PATRICK HUGHES...THE EXPENDABLES 3...2014
JOHN HERZFELD...BAD LUCK...REACH ME...2014
RYAN COOGLER...CREED: L'HÉRITAGE DE ROCKY BALBOA...CREED...2015
JAMES GUNN...LES GARDIENS DE LA GALAXIE 2...2017
TONY BANCROFT...ANIMAL CRACKERS....2017
STEVEN C MILLER...EVASION 2...2018
BRIAN A MILLER....BACKTRACE...2018
STEVEN CAPLE JR...CREED 2...2019
ADRIAN GRUNBERG....RAMBO 5 LAST BLOOD...2019
JULIUS AVERY....SAMARITAN...2022
SCOTT WAUGH...EXPENDABLES 4...2023
JAMES GUNN...GUARDIANS OF THE GALAXY VOL 3...2023