A VERY ENGLISHMAN
titre original
THE LOOK OF LOVE
réalisé par Michael Winterbottom
avec
Imogen Poots ... Debbie Raymond
Stephen Fry ... Barrister
Anna Friel ... Jean Raymond
Steve Coogan ... Paul Raymond
Shirley Henderson ... Rusty Humphries
Matt Lucas ... Divine
Tamsin Egerton ... Fiona Richmond / Amber
David Walliams ... Vicar Edwyn jeune
Simon Bird ... Jonathan Hodge
Chris Addison ... Tony Power
Matthew Beard ... Howard Raymond
Kieran O'Brien ... Jimmy Humphries
Peter Wight ... Inspecteur police
James Lance ... Carl Snitcher
Sarah Solemani ... Anna
Scénario de Matt Greenhalgh (qui a écrit les scénarios des films biographiques ambitieux de Ian Curtis et John Lennon).
The Look of Love est une biographie de l'impresario Paul Raymond, qui a fini comme propriétaire de boîte de nuit et multi-millionnaire, pornographe, propriétaire d'une grande partie du quartier de Soho, et pendant un certain temps l'homme le plus riche de Grande-Bretagne.
Paul Raymond est donc un homme d'affaires . Il a astucieusement transformé ses bénéfices réalisés à partir du porno en exploitant le corps des femmes et les frustrations des hommes .Il ne traite pas bien sa famille (dont son épouse Jean, jouée par Anna Friel) .
Raymond met en péril son mariage pour une liaison avec l'actrice Fiona Richmond (Tamsin Egerton).
Mais avec The Look of Love supplie, nous avons de la sympathie pour lui malgré le porno et le sordide, la cocaïne et on a de la compassion pour la perte de sa fille bien-aimée Debbie suite à une overdose d'héroïne à l'âge de 36 ans.Il reste drôle, inoffensif et étrangement familier .
Raymond vit dans son monde sordide et sa vie privée et sentimentale est triste .
Tamsin Egerton injecte beaucoup d'énergie par son impertinente dans le rôle de la maîtresse.
Imogen Poots, en constante progression dans ses rôles, montre vraiment ses preuves en Debbie, dont la vie est aussi intéressante que celle de son galeux de père.
Coogan maîtrise bien le rôle, sans agressivité qui évite la confrontation personnelle.
The Look Of Love évoque admirablement l'évolution des modes et des humeurs de chaque décennie, depuis la censure rigoureuse des années 1950 et 1960 à la sinistre période de débauche par la drogue des années 1970 et 1980.