CINEREVES  ACTERIEUR DU CINEMA

CINEREVES ACTERIEUR DU CINEMA

CINEREVES ACTERIEUR DU CINEMA le cinéma actuel et antérieur


JACQUES RIVETTE

Publié par cinestranger sur 30 Janvier 2016, 10:04am

Catégories : #REALISATEUR


JACQUES RIVETTE

est un réalisateur français né le 1er mars 1928 à Rouen et décédé le 29/01/2016.Son surnom était "l'homme de l'ombre".

Parmi les représentants de la Nouvelle Vague c'est sans doute celui qui a eu le moins de succès en salles mais son influence est considérable parce que, toute sa vie, il a essayé d'inventer un cinéma différent à chaque film
Jacques Rivette avait commencé sa carrière comme critique de cinéma, comme les autres futurs piliers de la Nouvelle Vague qu'il croisait à la Cinémathèque française, François Truffaut, Jean-Luc Godard et Eric Rohmer.

Après avoir fondé en 1950 la Gazette du cinéma avec Eric Rohmer, il est critique aux Cahiers du cinéma, dont il est le rédacteur en chef de 1963 à 1965.


Assistant de Jacques Becker et de Jean Renoir dans les années 50, il réalise en 1956 le court-métrage "Le Coup du berger", qui jouera un rôle majeur dans le mouvement de la Nouvelle Vague .

Il coréalise ensuite en 1958 son premier long métrage, "Paris nous appartient", puis tourne "Suzanne Simonin, la Religieuse de Diderot" (1966) avec Anna Karina, dont l'exploitation sera un temps interdite.

Le théâtre tenait une place de choix dans les préoccupations de Jacques Rivette, qui mit lui-même en scène « la Religieuse ». de Diderot, au théâtre avant de l'adapter au cinéma en 1966 : le film s'ouvre sur une assistance figée comme au spectacle pour recréer ensuite de l'intérieur une présence théâtrale qui libère peu à peu les personnages et leur rend une totale autonomie. Dès son premier long métrage. Paris nous appartient (1961), Jacques Rivette montrait d'ailleurs un metteur en scène qui. trahi par les nécessités commerciales, choisissait finalement la facilité et abandonnait son théâtre de recherche. Dans Out one (1972) de nouveau, deux troupes sont suivies dans les voies divergentes qu'elles prospectent pas à pas.

C'est avec l'Amour fou (1969). dans lequel un metteur en scène monte « Andromaque » sous l'œil inquisiteur de cinéastes de la télévision, que Rivette réussit le mieux la synthèse difficile entre théâtre et cinéma. Dans l'Amour fou, en effet, le théâtre n'est plus analysé en
lui-même, mais dans ses rapports avec l'espace et le temps de la vie : le sujet, c'est Claire et Sébastien, et s'il se trouve que ce couple est totalement submergé par les répétitions et la substance même de la pièce montée, le sujet n'en devient pas pour autant cette Andromaque si difficile à construire et l'art ne supplante jamais devant la caméra de Rivette les êtres qui le font. C'est pourquoi chaque séquence de ce film, qui donne pourtant l'impression d'une totale liberté par rapport à une quelconque intrigue ou progression dramatique, est en fait toujours révélatrice de la psychologie des deux héros : ainsi lorsque Labarthe va interroger Marta pour son émission, il était permis de croire que le sujet de l'entretien (le théâtre) ne laisserait guère percer que l'intérêt très vif que porte le réalisateur de télévision à la jeune femme. Mais, au-delà de ces deux premiers niveaux (Andromaque et la possibilité de rapports Labarthe-Marta), l'entretien est surtout très révélateur de la personnalité de Sébastien dans la mesure où sa crise actuelle est le renouvellement de sa rupture avec Marta. La scène n'est donc pas annexe, mais au centre du sujet profond de l'œuvre.

Rivette analysait les rapports entre les êtres de manière sacrale, c'est-à-dire en préservant le mystère qui protège l'intimité des esprits et des cœurs .
Les films de Rivette obligeaient à donner un sens nouveau au mot improvisation.

Parmi ses films citons aussi "Céline et Julie vont en bateau" (1974) avec Juliet Berto et Bulle Ogier ou encore "La Bande des quatre" (1988), toujours avec Bulle Ogier.

Dans les années 90, il réalise "La Belle Noiseuse" (1991) d'après "Le Chef d'oeuvre inconnu" de Balzac, avec Michel Piccoli et Emmanuelle Béart, "Jeanne la Pucelle" (1994) avec Sandrine Bonnaire, retraçant l'épopée de Jeanne d'Arc, ou de "Haut bas fragile" (1995), comédie musicale autour du destin de trois jeunes femmes.
Il réalise ensuite "Va savoir" (2001) avec Jeanne Balibar et Sergio Castellito, "Histoire de Marie et Julien" (2003) avec Emmanuelle Béart, "Ne touchez pas à la hache" (2007) tiré de "La Duchesse de Langeais" de Balzac, avec Jeanne Balibar, et "36 vues du pic Saint-Loup" (2009) avec Jane Birkin et Sergio Castellito, son dernier film.


LE COUP DU BERGER...1956
PARIS NOUS APPARTIENT...1958


LA RELIGIEUSE...1966

L'AMOUR FOU...1969
OUT 1, NOLI ME TANGERE ...1971
CELINE ET JULIE VONT EN BATEAU...1974
OUT 1: SPECTRE ...1974
NOROIT...1976

LE PONT DU NORD...1981
MERRY GO ROUND...1981
L'AMOUR PAR TERRE... L'AMOUR PAR TERRE 1984

HURLEVENT...1985

LA BANDE DES QUATRES...1989
LA BELLE NOISEUSE ... LA BELLE NOISEUSE 1990


DIVERTIMENTO...1992
HAUT,BAS,FRAGILE...1994
JEANNE LA PUCELLE...1994
SECRET DEFENSE...1997
VA SAVOIR...2001
HISTOIRE DE MARIE ET JULIEN...2002
NE TOUCHEZ PAS LA HACHE...2006
36 VUES DU PIC SAINT LOUP...2009


 

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