RUE MANDAR
RUE MANDAR
réalisé par Idit Cebula
Sandrine Kiberlain ... Emma
Richard Berry ... Charles
Emmanuelle Devos ... Rosemonde
Emmanuelle Bercot ... Aline
Lionel Abelanski ... Serge
Mehdi Nebbou ... Simon
Jackie Berroyer
Michel Jonasz
Micheline Presle
Les enterrements provoquent rapprochements, retrouvailles, moments cocasses, malgré le chagrin de la perte d'un proche ou ami.
Et souvent des personnes qui ont été éloignées par la vie se retrouvent rassemblées, confrontées à leurs racines et les histoires oubliées bonnes ou mauvaises remontent à la surface avec les sentiments refoulés, qui émergent à nouveau.
Ainsi, on retrouve , lors d'un enterrement de la religion juive, Emma, Charles et Rosemonde d'une fratrie turbulente et attachante ( issue d'une famille au passé difficile d'immigrés juifs polonais ) ,qui se retrouvent rue Mandar, dans l'appartement où ils ont grandi avec leur mère qui vient de mourir. Le lieu est imprégné d'une histoire familiale.
Ils s'aiment tous forts et vont se retrouver ensemble pendants sept jours et vont se confronter à leur culture d'origine et à un questionnement sur l'avenir… Aucun ne pratique assidûment la religion juive et tous ont oublié les traditions dont il ne leur reste que de vagues bribes… et il vont essayer de s'en souvenir pour honorer leur mère.Le rabbin est désolé de tous ces beaux rites perdus et incompris…
Rosemonde , psychanalyste, , est la plus attachée à l'histoire familiale, elle a un fils qui part faire ses études à New-york .
Charles joue le mâle et donne des leçons à la terre entière mais en réalité , ce sont les femmes qui l'entourent (ses sœurs, sa femme) qui le dirigent . Emma qui vit à Israël est la plus libre, femme tranquille dans la vie.
Idit Cebula, la réalisatrice, s'est inspirée de sa propre histoire avec la mort d'une mère, qui était la dernière génération avant la sienne devenue ainsi la prochaine en première ligne face à la mort…
Comédie drôle empreinte d'une mélancolie. Trio parfait drôle et touchant, entouré d'une ribambelle de personnages secondaires hauts en couleurs, tous plus justes les uns que les autres (Micheline Presle, Emmanuelle Bercot, Lionel Abelanski, Michel Jonasz et Jackie Berroyer).