AUGUSTINE
réalisé par Alice Winocour
avec
Vincent Lindon ... Le professeur Charcot
Soko ... Augustine
Chiara Mastroianni ... Constance Charcot
Olivier Rabourdin ... Bourneville
Roxane Duran ... Rosalie
Lise Lamétrie ... Infirmière principale
Sophie Cattani ... Blanche
Grégoire Colin ... Verdan
Ange Ruzé ... PierrePeu
Augustine est une jeune fille, ravissante mais hystérique avec la main qui tremble.Elle a parfois des convulsions et travaillant dans des cuisines et il s'ensuit des bris de vaisselle.Le professeur Charcot s'intéresse à elle et l'accueille à la Salpêtrière un jour de 1875 alors qu'elle vient d'avoir des convulsions et l'ausculte, l'observe et la photographie comme un spécimen de race indéterminée. Et dans le film, on entend une musique familière, : le love theme du Dracula de Coppola composé par Wojciech Kilar ! Car après , le film tourne vers le fantastique, le cinéma démoniaque .Augustine devient une bête de foire, tragiquement exhibée lors de séances d’hypnose suivies par les spécialistes .
Mais la soif de comprendre qui anime le médecin et la confiance et soumission aveugle de la jeune malade évoluent progressivement vers un lien plus ambigu, où soignant et soignée, observant et observée ne font plus qu’un dans le désir.
Soko très active dans le domaine musical tient le rôle titre d'Augustine, l'excellent premier long métrage d'Alice Winocou.
Avec Vincent Lindon en professeur Charcot , Maud Forget et François Chattot en tête, qui très bons seconds rôles.
Pour son premier long métrage, Alice Winocour s’attaque donc aux relations du docteur Charcot, spécialiste de l’hystérie dans le Paris lettré de la fin du XIX ème siècle, avec Augustine, célèbre patiente qui lui servit de cobaye jusqu’à sa mystérieuse disparition fin 1885.
La réalisatrice, fraîchement sortie de la Fémis (section scénario) décrit les travaux réalisés par l’éminent professeur sur cette maladie alors mystérieuse qui faisait l’objet de « présentations publiques » au sein de la Salpetrière et de l’Académie de Médecine. Augustine questionne la science moderne et évoque l'apparition de la photographie dans le champ de la médecine .