120 BATTEMENTS PAR MINUTE
sortie en France le 23/08/2017
réalisé par Robin Campillo
avec Nahuel Perez Biscayart, Arnaud Valois, Adele Haenel, Antoine Reinartz, Felix Maritaud, Ariel Borenstein, Aloise Sauvage, Simon Bourgade, Medhi Toure, Simon Guelat, Coralie Russier, Catherine Vinatier, Theophile Ray, Jerome Clement-Wilz, Jean-Francois Auguste, Saadia Bentaieb
Portrait de groupe de militants parisiens du SIDA au début des années 1990 .Drame de la politique, de la passion et de la mort.
S'inspirant de sa propre expérience en tant que membre de l'organisation de protestation ACT UP, Robin Campillo apporte une conviction incontestable à sa mission afin de s'assurer que la réponse inefficace du gouvernement de François Mitterrand à l'époque et le refus des compagnies pharmaceutiques françaises d'accélérer les traitements potentiels ne soient pas oubliés.
Il réussit à intégrer le contexte sociopolitique dans une histoire dramatique.
Des jeunes acteurs peu connus .
Le film commence par une intervention lors d'une conférence de l'organisation de prévention du SIDA qui prend un tournant incendiaire, avec un document d' ACT UP . Une poignée de nouveaux arrivants lors de cette réunion dont Nathan (Arnaud Valois) immédiatement attiré par le militant radical Sean (Nahuel Perez Biscayart), et une relation sentimentale naît. Nathan est un homme de 26 ans réservé, beau et séropositif .
Lors d'une conférence pharmaceutique, l'organisatrice Sophie (Adèle Haenel) trouve son projet de protestation pacifique -avec des ballons d'eau remplis de faux sang - non approuvé par le mécontentement spontané de Sean . Cela devient le point de départ des discussions dans les rencontres hebdomadaires du groupe.
Le film nous parle des distributions des préservatifs pour des relations sexuelles plus sûres, des laboratoires à Paris d'un géant pharmaceutique, du jeune Marco hémophile (Theophile Ray) qui recevra du sang contaminé et de sa mère de Marco, Helene (Catherine Vinatier) également un membre du groupe indignée après avoir découvert qu' un hôpital donnait du sang infecté, du traitement à la protéase du milieu des années 90 qui changerait progressivement le VIH / sida d'une condamnation à mort à une maladie . Le film porte sur le besoin désespéré de visibilité.
Le film nous montre Jeremie (Ariel Borenstein), ravagé par la maladie dont la jeunesse rend ses scènes très touchantes. Plus tard, ce sera Sean dont le corps commence à décliner lentement. Cela l'entraîne de plus en plus dans la solitude, ébranle son esprit vif causant notamment des frictions avec le président de ACT UP, Thibault (Antoine Reinartz).
Grand prix du jury à Cannes 2017.
CESAR 2018 DU MEILLEUR FILM
CESAR 2018 DU MEILLEUR ACTEUR DE SECOND ROLE POUR Antoine Reinartz
CESAR DU MEILLEUR ESPOIR MASCULIN POUR Nahuel Perez Biscayart
CESAR DU MEILLEUR SCENARIO POUR ROBIN CAMPILLO
CESAR DU MEILLEUR MONTAGE POUR ROBIN CAMPILLO
CESAR DE LA MEILLEURE MUSIQUE ORIGINALE POUR ARNAUD REBOTINI