LE GRAND HOMME
LE GRAND HOMME
2014
Réalisé par Sarah Leonor
avec
Jérémie Renier: Hamilton / Michaël Hernandez
Surho Sugaipov : Markov / Murad Masaev
Ramzan Idiev : Khadji Masaev
Daniel Fassi : Gradé Afghanista
Laura Arsangereeva
Issita Arslanov
Michel Klein
Daphné Dumons
Manon Gineste
Sava Lolov
Guillaume Verdier
Zaher Rehaz
Taha Lemaizi
Lionel Codino
Adrien Michaux
Emmanuelle Jacob
Sarah Leonor signe avec Le Grand homme sa quatrième collaboration avec le producteur Michel Klein .
Histoire d'un héros déraciné, pétri d’indépendance, étanche aux normes, filant droit vers sa destinée.
L’histoire de deux légionnaires détachés en Afghanistan pour 6 mois, Markov et Hamilton hâbleur pris en embuscade lors d’une expédition non autorisée par leur hiérarchie.
Markov sauve Hamilton, grièvement blessé par des tirs rebelles, mais quitte la Légion sans les honneurs.Ils sont liés désormais par une indéfectible amitié.Comme pour tout légionnaire leur casier judiciaire disparaît, et ils ressortent avec une autre identité.
De retour à Paris, Hamilton, convalescent, se remet de ses blessures et souhaite rester légionnaire, tandis que Markov, désormais civil et sans papiers, retrouve son fils (Khadji) enfant d'une une grande maturité et tente de s’en sortir avec lui .
Hamilton prête son identité civile à son ami tchétchène, pour qu’il puisse travailler légalement.
Mais un jour, Markov disparaît, laissant Hamilton désorienté et Khadji seul au monde.
Sarah Leonor propose une vision duelle du monde sans manichéisme. Les séquences enserrent souvent un couple (deux hommes, un homme et l’enfant) où rien n’est jamais figé. Le Grand Homme affine son modèle de héros déraciné, pétri d’indépendance, étanche aux normes, filant droit vers sa destinée.
Sarah Leonor explique que suite à la mort de son père et celle de Guillaume Depardieu (qu’elle avait dirigé dans Au voleur en 2008), la question de la mort s’est imposée à elle. Après la lecture du mythe antique de l’épopée de Gilgamesh, la cinéaste renseigne : "L'idée de la mort est une idée avec laquelle il faut savoir vivre, presque comme une amie. Qu’il faut apprendre à connaître. C’est la seule manière d’être en paix avec elle. Accomplir sa vie, c’est accepter l’idée de sa mort…" Le Grand homme s'avère être pour elle une transposition moderne de ce mythe : "La Légion étrangère m’est apparue comme le cadre idéal. Ce n’est pas pour autant un film sur la Légion, ce n’est qu’un des points de départ", termine-t-elle.