Georges Joseph Christian Simenon un écrivain belge francophone né à Liège, le 12 février 1903 et mort à Lausanne le 4 septembre 1989.
GEORGES SIMENON est le premier fils de Désiré Simenon, comptable dans un bureau d’assurances, et d’Henriette, mère au foyer, treizième enfant . Fin avril 1905, la famille déménage au « 3, rue Pasteur » (aujourd'hui 25, rue Georges Simenon).
En septembre 1906 naît son frère Christians.. À partir de septembre 1908, il suit ses études primaires à l’Institut Saint-André où durant les six années qu’il y passera jusqu’en juillet 1914, il se classera toujours dans les trois premiers. Il a une enfance marquée par une vie auprès de gens de toute origine car sa mère loue des chambres de bonnes et par le clergé car il est enfant de choeur. Dès 12 ans il veut être romancier. Lors de l’été 1915, il connaît sa première expérience sexuelle avec une fille de quinze ans, Ce sera le début de a légende d'homme aux 10 000 femmes. Il fera 3 années de scolarité basé sur la science. Tout cela lui servira pour écrire ses romans. En 1916,il doit quitter l'école car son père est gravement malade et Georges doit travailler. En février 1917, la famille déménage pour s’installer dans un ancien bureau de poste désaffecté du quartier d’Amercœur.
Il arrête définitivement ses études en 1918. Et ce sera plusieurs petits boulots . En janvier 1919, il entre comme reporter à la rubrique " faits divers" du journal très conservateur "La Gazette de Liège ". Cette période journalistique fut pour Georges expérience qui lui permet d’explorer les dessous de la vie d’une grande ville, les dessous de la politique, mais aussi de la criminalité, de fréquenter et de pénétrer la vie nocturne réelle, de connaître les dérives dans les bars et les maisons de passe ; elle lui permet aussi d’apprendre à rédiger de façon efficace. Il écrira plus de 150 articles sous le pseudonyme « G. Sim ». Durant cette période, il s’intéresse particulièrement aux enquêtes policières et assiste aux conférences sur la police scientifique . Simenon rédige son premier roman « Au pont des Arches », en 1921 sous son pseudonyme de journaliste.
À partir de novembre 1919 jusqu'en 1922, il publie ses premiers billets d’humeur, sous le nom de Monsieur Le Coq . Durant toute cette période, lors de laquelle il fréquente des bohèmes et des marginaux, Georges commence à caresser l’idée d’une véritable rupture, qu’il concrétise après la mort de son père sur la suggestion répétée de sa fiancée artiste-peintre Régine Renchon dénommée affectueusement Tigy. Après la mort de son père, il débarque à Paris en septembre 1922 pour s’installer et préparer la venue de Tigy qu'il prévoit d'épouser au printemps. . Il se marie à Liège avec Tigy le 24 mars 1923. Puis s'installe à Paris. Active, Tigy installe un atelier et peint beaucoup de portraits qu'elle expose à Montmartre. Avec son épouse, Georges Simenon approfondit sa connaissance des arts. Il est attiré par la gravure et la sculpture, il poursuit inlassablement sa découverte de la peinture impressionniste commencée à Liège. Le couple aux revenus très modestes fréquente le petit cercle des expatriés liégeois. Le marquis Jacques de Tracy,le prend pendant plus d'une année en tant que secrétariat et homme de confiance. Il place, beaucoup d'espérances en des contes et nouvelles, qu'il apporte à Colette, directrice littéraire du très puissant quotidien parisien, le Matin. Colette refuse fermement toute chance d'édition au jeune écrivain raté. Elle lui impose des conseils de rigueur "Écrivez des histoires simples, surtout pas de littérature". Colette a finalement accepté au moins deux manuscrits, nécessairement concis, pour des impératifs de publications dans la rubrique Les mille et un matins, et dont l'un fut publié le 27 septembre 1923.
Georges Simenon simplifie radicalement son écriture, Sa créativité stimulée par rencontres, séjours et voyages au-delà de la ville éditrice lui assure un succès financier rapide en trois années. Passé vingt-deux ans, il écrit avec sa machine à écrire deux écrits de genre populaires par semaine à raison de 8 heures et 80 pages par jour. À la maturité, commençant toujours à partir de 4 heures du matin, il rédige vingt pages fermes par d'intenses matinées, et écrit invariablement un roman en onze journées, nécessairement continues. En 1930, dans une série de nouvelles pour Détective, écrites à la demande de Joseph Kessel, apparaît pour la première fois le personnage du commissaire Maigret.
Il découvre La Rochelle et la navigation en 1927.
Début 1938, il loue la villa Agnès, à La Rochelle, avant d’acheter en août 1938 « une simple maison des champs » à Nieul-sur-Mer. Son premier fils, Marc Simenon, y naquit en 1939.
iL entretient une correspondance avec André Gide. Son dernier roman écrit en Vendée Le Cercle En 1945, au sortir de la guerre, il part s’installer au Canada, dans la contrée Laurentienne, au nord de Montréal. C'est lors de ce séjour qu'il rencontre sa seconde épouse Denise Ouimet. Il quitte par la suite le Canada pour les États-Unis, d'abord en Californie, puis en Floride et dans l'Arizona, avant de s'installer à Lakeville dans le Connecticut, dans une propriété nommée Shadow Rock Farm
Pendant les sept premières années qu'il passe en Amérique, il écrit 35 livres dont certains ont atteint dans la traduction anglaise des tirages de 500 000 exemplaires : « Je suis bien en Amérique, parce que là-bas il n'y a pas de cafés littéraires où des intellectuels racontent les romans qu'ils n'écriront jamais ». Dès cette époque, les étudiants en langue française des universités américaines commencent à étudier l'œuvre de Simenon.
En 1952, il est reçu à l’Académie royale de Belgique, et revient définitivement en Europe en 1955. Après une période mouvementée sur la Côte d'Azur à côtoyer la jet-set, il finit par s’installer en Suisse à Épalinges au nord de Lausanne, où il se fait construire une gigantesque maison.
En 1956, il participe à un ballet, « La Chambre», pour la Compagnie Roland Petit, et raconte, sur une musique de Georges Auric et dans un décor de Bernard Buffet, une histoire policière. Satisfait du travail accompli, il écrit, avec son vieil ami Georges Auric, un opéra En 1960, il préside le festival de Cannes . En 1972 , il renonce au roman, mais n’en a pas fini avec l’écriture et l’exploration des méandres de l’homme, à commencer par lui-même: il rédige une longue autobiographie de 21 volumes,