LA CHOSE D'UN AUTRE MONDE
titre originalTHE THING FROM ANOTHER WORLD
RÉALISATION : Christian Nyby.
SCÉNARIO : Charles Lederer, d'après la nouvelle de John W. Campbell Jr.
Avec Margaret Sheridan (Nikki), Kenneth Tobey (Capitaine Hendry), Robert Cornthwaite (Docteur Carring-ton), Douglas Spencer (Ned Scott). James Young (Lieutenant Eddie Dykes), Robert Nichols (Lieutenant Erickson).
Au Pôle, un avion a mystérieusement disparu. Un général convoque l'équipage d'un autre avion et lui confie la mission d'enquêter sur les étranges phénomènes. L'avion, commandé par le capitaine Hendry, survole l'étendue glacée, quand le contact radio est brouillé. L'équipe atterrit à une base polaire, où Hendry retrouve son amie, Nikki. Le savant de la base, le Dr Carrington, repart avec l'avion pour survoler l'endroit. Là, il aperçoivent, à travers la glace, un immense disque. Avec un léger explosif, ils tentent de faire fondre la glace, et. après l'explosion, le disque s'est volatilisé. Il n'en reste qu'un cylindre recouvert de glace, qu'ils embarquent et entreposent dans une chambre froide. La chose est surveillée jour et nuit, mais une nuit, au moment de la relève, un garde laisse sa couverture sur elle, et la glace fond.
La chose est vivante, elle se dégage de la glace et prend la fuite. Dehors les chiens, affolés, l'attaquent, les hommes la cernent et ne parviennent qu'à lui arracher un membre en forme de main. Le docteur l'analyse et constate qu'il n'y a pas trace de tissu animal. La chose est végétale : on la place dans une serre, et le docteur se passionne pour elle. Dehors, on retrouve un chien vidé de son sang, et le docteur alimente alors le membre avec des réserves de plasma sanguin de la base, ce qui l'oppose au capitaine Hendry. Dehors encore, un homme est attaqué par la chose, et les balles sont inefficaces contre elle. On parvient enfin à renfermer dans une pièce où le savant et le capitaine se heurtent. L'un veut étudier la chose et tenter de communiquer avec elle, l'autre la détruire, car elle est dangereuse. Sous les ordres de Hendry, on prépare un piège : les parois métalliques du couloir sont électrifiées. On ouvre la porte de la pièce, et la chose sort. Alors, le savant se précipite sur elle et lui parle : la chose le tue, et elle est détruite.
Cette œuvre reprend le mythe de Faust. Le climat de « suspense » est bien créé et le spectateur se demande toujours avec anxiété ce qu'il va advenir. Comme il se doit, les scènes spectaculaires : éclatement de la bombe, foudroiement de la chose, sont bien réalisées.