
JEAN COCTEAU, grand poète du 19° siècle a marqué le cinéma par ses scénarios et ses réalisations.
Il est né Jean Maurice Eugène Cocteau le 05 juillet 1989 à Maisons-Lafitte dans les Yvelines et est décédé le 11 octobre 1963.
En plus d'être un administrateur, il était un poète, romancier, peintre, dramaturge, scénariste et acteur. Il commença à écrire à 10 ans et a été un poète publié dés l'âge de 16 ans. Il a toujours été un poète dans l'âme.
Jean Cocteau connut le succès dès la parution de ses premiers recueils de poèmes : « La Lampe d'Aladin » (1909) et « Le Prince frivole » (1910).
Écrivain au style à la fois incisif et précieux, peintre original sinon excellent, Cocteau était capable de s'imposer, par son éclectisme, dans presque tous les domaines artistiques.
Le titre de son recueil de poèmes « Le Prince frivole » le définit particulièrement bien : jeune et brillant, il fut, durant la Première Guerre mondiale, l'enfant chéri du Tout-Paris. Il le charmait par ses conceptions hardies, par sa connaissance des nouvelles tendances . Il s'efforça d'explorer tous les domaines de l'art, se lançant sans hésiter dans toutes les expériences nouvelles (« Ballets russes » de Diaghilev, « Groupe des six », mouvement surréaliste, néoclassique et cinéma sonore).
Au cinéma, ses premiers travaux provoquèrent des réactions ouvertement hostiles; son premier film. Le Sang d'un poète, sorti en 1930, fut jugé comme un exemple de surréalisme de salon, comparé au violent et subversif Age d'or (1930) de Bunuel; pis encore, quand son chef-d'œuvre, Orphée, fut présenté pour la première fois à Paris en 1950, certains cinéphiles, peu nombreux, il e"st vrai, eurent tendance à railler les recherches formelles et esthétisantes de Cocteau.
Dans Le Sang d'un poète", les thèmes chers à Cocteau sont donc exprimés puissamment par les images, grâce, justement, à la faculté qu'offre le cinéma de les rendre visibles, tangibles : l'immuable barrière qui sépare un amant de l'objet de son désir; un miroir qui sert de porte pour passer dans l'au-delà; la vie intérieure qui anime une œuvre d'art; les morts successives qu'un artiste doit subir avant de pouvoir accéder à la vie authentique et l'inévitable martyre qui accompagne le processus même de création.
La mystérieuse habileté qui permet à un artiste d'ensorceler son public et de l'entraîner où il veut, par-delà les étroits couloirs du réel, se confirme dans les films suivants : La Belle et la Bête (1946), L'Aigle à deux têtes (1947), Orphée et Le Testament d'Oiphée(1959).
L'Éternel Retour (1943), dont il écrivit le scénario pour Jean Delannoy, est volontiers considéré comme son expérience la plus réussie.
Cocteau a aussi été un homosexuel, et n'a pas tenté de le cacher. Son acteur préféré est son ami intime Jean Marais, qui est apparu dans presque chacun de ses films.
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1931 Le Sang d’un poète

1946 La Belle et la Bête, co. tech. René Clément

1948 L’Aigle à deux têtes
1949 Les Parents terribles

1950 Orphée

1960 Le Testament d’Orphée
JEAN COCTEAU