SANS RETOUR

titre original : Southern Comfort.

1981.

avec : Keith Carradine (Lee Spencer), Powers Boothe (Charles Hardin), Fred Ward (Lonnie Reece), Franklyn Seales (Cleotis Simms), T.K. Carter (Tyrone Cribbs). Lewis Smith (Earl Stuckey), Les Lannom (Claude Casper), Carlos Brown (Nolan Bowden), Peter Coyote (Crawford Poole).

En 1973, en Louisiane, un petit groupe de 9 hommes de la Garde Nationale se déplace pour une marche de reconnaissance dans les bayous.

Comptables, épiciers, ingénieurs ou souteneurs pour leurs "trois jours" de Garde Nationale. Ils empruntent des pirogues abandonnées afin de traverser un lac. Pour plaisanter, l'un de ces soldats de fortune pointe son arme chargée à blanc vers la rive et tire. Les propriétaires des embarcations, des chasseurs cajuns, répliquent et tuent le chef de l'escouade. Commence alors une impitoyable chasse à l'homme... et vire au cauchemar...

"Ce qui m'intéresse, c'est de rassembler des personnages intéressants, de les plonger dans une situation âpre et rude, de les forcer à faire des choix. D'une certaine manière, de les dénuder jusqu'à l'os. " dit Walter Hill.

On retrouve le Walter Hill de ses films précédents : à la fois réalistes et extrêmement stylisés, ce qui leur donne l'air de fables symbolistes profondément dérangeantes. Les circonstances, extraordinaires, forcent ses personnages à des décisions irréversibles. Et sa manière de filmer, se situe dans la lignée des John Ford (comment ne pas penser à "La patrouille perdue "), Samuel Fuller, Kurosawa et Sam Peckinpah.

"Sans retour" aborde un sujet voisin de "Délivrance" de John Boorman. L'ennemi n'est pratiquement jamais montré et le doute persiste jusqu'à la fin du film.

sans-retour

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