LE DIABLE AU CORPS
Réalisation......................................... Claude AUTANT-LARA
(1947)
D'après le roman de ................................ Raymond RADIGUET
AVEC
Marthe Grangier.................................... Micheline PRESLE
François Jaubert.................................... Gérard PHILIPE
M. Jaubert......................................... Jean DEBUCOURT
Mme Jaubert....................................... Germaine LEDOYEN
Mme Grangier ..................................... Denise GREY
Monsieur Marin.................................... PALAU
Mme Marin........................................ Jeanne PEREZ
René.............................................. Michel FRANÇOIS
Jean Varas......................................... Jacques LACOMBE
Le Major .......................................... Maurice LAGRENEE
Un soldat.......................................... Jacques TATI
Marthe Grangier. (Micheline Presle) est infirmière dans un hôpital militaire français pendant la Première Guerre mondiale.
François Jaubert assiste de loin aux obsèques de son amante. Et tout au long de cette funèbre cérémonie, il se remémore les principaux épisodes de leur aventure et de leur amour.
François Jaubert (Gérard Philipe) 17 ans est étudiant du secondaire attiré par la belle Marthe plus âgée. Sous la pression de ses parents pour se marier, Marthe commence une liaison avec le garçon, mais l'abandonne quand il se révèle bien trop immature et jaloux pour ses goûts.
Après un acte délibérément inconsidéré de la part de François, Marthe opte pour un mariage sans amour avec un soldat qui s'apprête à se diriger vers le front. Mais François rentre égoïstement à nouveau dans la vie de la mariée qui tombe enceinte du garçon.
Il s'ensuit une tragédie pour toutes les personnes concernées.
LE DIABLE AU CORPS est basé sur un roman semi-autobiographique de Raymond Radiguet, décédé de la fièvre typhoïde à l'âge de 20 ans. Ce roman, d'une écriture dense, limpide et classique, devait incarner le romantisme tragique et désespéré de la génération qui suivit la Première Guerre mondiale.
Avec les scénaristes Jean Aurenche et Pierre Bost, le cinéaste a cherché à retrouver une équivalence spécifiquement cinématographique du texte original, sans en altérer pour autant l'esprit. De fait, Claude Autant-Lara a résolu avec élégance le délicat problème que pose toute transposition à l'écran d'une œuvre littéraire majeure.
Histoire très moderne à l'époque qui a fait trembler. Le 29 juin 1947, l'ambassadeur de France en Belgique, Raymond Brugère, a quitté la projection au Festival des films du monde de Bruxelles pour exprimer sa désapprobation.
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