L'HOMME QU'ON AIMAIT TROP (2014)
réalisé par André Téchiné
avec
Guillaume Canet ... Maurice Agnelet
Catherine Deneuve... Renée Le Roux
Adèle Haenel ... Agnès Le Roux
Jean Corso ... Fratoni
Judith Chemla ... Françoise
Une énigme vraie et non résolue totalement à ce jour : il s'agit de la chronologie de l'affaire Agnès Le Roux , héritière d'un casino niçois /Maurice Agnelet et le film se concentre sur les relations , les rapports de force de pouvoir, de domination entre les trois protagonistes avant la disparition le 30 octobre 1977 de la jeune femme, dont ni le corps ni le véhicule n'ont été retrouvés.
Agnès Le Roux était une jeune femme athlétique et autoritaire. En 1976. après l’échec d'un premier mariage, elle rentre d’Afrique et retrouve sa mère, Renée, propriétaire du casino Le Palais de la Méditerranée à Nice.
Elle tombe amoureuse de l’homme de confiance de Renée, Maurice Agnelet, un avocat de dix ans son aîné. Agnès l’aime à la folie.
Maurice Agnelet était un homme marié encore jeune mais pauvre en quête de richesse et ainsi il avait eu nombreuses maitresses.Il serait manipulateur et plein d'ambition.
Agnès , actionnaire du Palais de la Méditerranée, veut vendre sa part de l’héritage familial pour voler de ses propres ailes.Et au casino plane l’ombre de la mafia et de Fratoni le patron du casino concurrent qui veut prendre le contrôle du Palais de la Méditerranée.
Maurice Agnelet met en relation Agnès avec Fratoni qui lui offre trois millions de francs pour qu’elle vote contre sa mère. Agnès accepte le marché. Renée perd le contrôle du casino. Agnès s'aperçoit qu'elle a été jouée et supporte mal sa propre trahison. Maurice s’éloigne.
Après une tentative de suicide, la jeune femme disparaît à la Toussaint 1977. On ne retrouvera jamais son corps.
Le scénario du film a été coécrit par Jean-Charles Le Roux, fils et soeur des héroines.
Catherine Deneuve joue une femme déterminée, autoritaire, solide qui a une idée fixe: "obtenir le procès" d'Agnelet au nom de la mémoire de sa fille.
Et le film tend vers le suspense.
Adèle Haenel joue la douleur avec beaucoup d'innocence et fait bien ressortir les émotions.
Le film nous montre des plans magnifiques, des belles couleurs accompagnée par une musique en harmonie.