L’AUBERGE ROUGE
1951. PRODUCTEUR MenimOn Film.
RÉALISATEUR: Claude Autant-Lara.
AUTEURS. Jean Aurenche, Pierre Bost, Claude Autant-Lara.
IMAGES André Bac
MUSIQUE: René Cloerec.
INTERPRETES Fernandel (le moine), Françoise Rosay (Marie Martin), Carette(Pierre Martin), Marie~Claire Olivia (Mathilde) Nane Bermon (MIle Elisa), Grégoire Aslan (Baleuf) Jean Roger Caussimon (Darwin) Jacques Charron (Rodolphe) Didier d’Yd (Jannou).
1833- Perdue dans la montagne, l’auberge de Peyrebelle Les aubergistes assassinent systématiquement
leurs clients pour les voler.
Arrive une diligence et, parmi les voyageurs un moine.
La patronne confesse au moine ses crimes et ses intentions Bien que tenu par le secret de la confession, celui-ci réussit à sauver les voyageurs.
Les aubergistes sont arrêtés.
Mais la diligence des voyageurs bascule dans un ravin.
L'auberge rouge est une des oeuvres les plus réussies d’Autant~Lara aidé ici par une excellente interprétation (c’est aussi un des meilleures prestations de Fernandel) On discutera longtemps pour savoir à quel genre rattacher le film : tragi-comédie farce burlesque, humour noir,
bouffonnerie philosophique satire. Il s’agit d’une composition originale et d’un très bon divertissement .
Ce film, dont la complainte est chantée par Yves Montand, eut des ennuis avec le producteur, comme cela se produisit fréquemment
dans l’oeuvre d’Autant-Lara. L’idée initiale avait été d’adapter une oeuvre de Balzac; des difficultés de financement firent modifier le
projet, et, le producteur donna son accord pour une sorte de conte de Noël avec Fernandel.