ALBERTO SORDI est né dans le quartier populeux du Trastevere (Rome), le 15 juin 1920, fils d'une enseignante et d'un instrumentiste de l'opéra de la ville, Alberto Sordi n'attendit pas l'âge de déraison pour voir en toute chose un spectacle — même la messe dominicale — et en tout Romain un personnage à croquer. A 9 ans, il compte parmi les petits choristes de la chapelle Sixtine, avant que sa voix cristalline de soprano ne mue précocement en celle d'un baryton et ne se fasse connaître sur les ondes nationales, sans que le public ait encore pu lui associer un visage. A 14 ans, il enregistre un disque de fables enfantines, qui lui permet de financer ses études à Y Accademia dei Filodrammatici de Milan, avant de se produire en tandem comique avec Gaspare Cavicchi, sur la scène locale du Teatro Pace. Mais le succès n'est pas au rendez-vous, et il rentre à la capitale, où il remporte, en 1937, le premier prix d'un concours qui lui permet d'être la doublure vocale d'Oliver Hardy (« Ollio »).
Appelé sous les drapeaux en 1940, Sordi parvient à se ménager suffisamment de temps pour poursuivre sa carrière théâtrale, en intégrant, grâce à sa maîtrise du saxo, une fanfare militaire chargée, dans les gares, d'accompagner musicalement les troupes en partance pour le front. Entre-temps, il n'a pas renoncé à investir le cinéma, où il obtient son premier grand rôle dans « I tre aquilotti », du réalisateur Mario Mattoli. Mattoli qui, à l'époque, reprend sur scène une célèbre revue de music-hall d'avant-guerre, « Za-Bum », qui ne comptera pas pour peu dans la popularité naissante de Sordi, invité à y prendre part.
Avec la Libération, renaît la satire politique, genre dans lequel notre fanfaron se sent outrageusement à l'aise. Fruit de son observation, de son talent pour la caricature, et de sa propre expérience de Romain, le personnage tout à la fois madré, pétulant, combinard, et ingénu, qui lui ressemble comme un frère, commence à s'esquisser. Par le biais d'une populaire série d'émissions radiophoniques (1947-1948), comme à travers le boy-scout attardé et amoureux de « Mamma mia, che impressione! » (1950), son premier rôle en vedette.
En 1952, il tourne sous la direction de son ami Fellini, dont c'est le deuxième film. « Encore heureux que nous ayons bien ri pendant le tournage », dira Sordi, « parce qu'après, c'était terminé ». « "Courrier du cœur" fut un tel four que les critiques prédisaient à Federico la fin de sa carrière de metteur en scène. Quant à moi, il était préférable que je retourne au théâtre. » On sait ce qu'il en advint. « I vitelloni » (1952) sera un triomphe, tandis que sa rencontre avec Rodolfo Sonego, qui écrira la moitié de ses films, lui offrira l'écrin scénaristique dans lequel va s'épanouir son personnage de bouffon attendrissant à force d'être à l'unisson de ses compatriotes, de leurs tics et de leurs petites infirmités. Devenu entre-temps maître de son jeu et de sa gestuelle, dont il use comme d'une mécanique bien huilée, il témoigne également de cette double aptitude à la gravité et à la drôlerie, qui a, depuis toujours, fait le génie de la comédie italienne, dans les joyaux que sont « La grande guerre » et « Une vie difficile ». « Je n'interprète jamais un personnage queje ne connais pas », dit-il alors, pour exliquer sa méthode de travail. « Je ne perds jamais le contact avec le public, parce que le comique est le fruit de mille observations. Je ne copie pas, je transpose. »
Désormais maître de son art, il se met lui-même en scène. Mais, c'est encore dans sa rencontre avec un cinéaste inspiré et en communion avec sa sensibilité comique, tels le Dino Risi de « Il vedovo » ou le Mario Monicelli d'« Un bourgeois tout petit petit », qu'il atteint au sublime. Interprète, à l'écran, des petits travers de ses concitoyens, l'acteur Alberto Sordi et ses rôles se ressentent également de l'air du temps, plus grave et plus morose à mesure que l'on se rapproche de la fin du siècle et de temps plus cyniques. Une imprégnation particulièrement sensible dans « L'argent de la vieille », et davantage encore dans « Le témoin », de Jean-Pierre Mocky. Mais le plus douloureux pour Alberto Sordi aura-été de survivre au déclin d'une cinématographie, qui fut la plus inventive d'Europe, au lendemain de la guerre?
Gravement malade depuis six mois et confiné dans une chaise roulante, Alberto Sordi est décédé le 25 février 2003 , dans la magnifique villa de marbre qu'il occupait avec sa sœur, près des thermes de Caracalla. Offerte jadis par Mussolini à l'un de ses hommes de confiance, elle avait été acquise par le comédien en 1953 avec ses premiers cachets importants et abritait un théâtre de 300 places, où il adorait se retirer seul, pour revoir à son aise l'un de ses nombreux chefs-d'œuvre. Alberto Sordi possédait en effet la collection la plus complète de ses films, depuis le jour où il avait fait inclure dans chacun de ses contrats une clause stipulant son droit à une copie du film en tournage.
1936 : SCIPIONE L'AFRICANO (SCIPION L'AFRICAIN, DE CARMINE GALLONE);
1937 : IL FEROCE SALADINO (DE MARIO BONNARD);
1938 : LA PRINCIPESSA TARAKANOVA (DE FEDOR OZEP ET MARIO SOLDATI) ;
1939 : LA NOTTE DELLE BEFFE (DE CARLO CAMPOGALLIANI) ;
1940 : CUORI NELLA TORMENTA (DE CARLO CAMPOGALLIANI);
1941 : LE SIGNORINE DELLA VILLA ACCANTO (DE GIAN PAOLO ROSMINO);
1942 : LA SIGNORINA (DE LADISLAO KISH), -
1942 : GIARABUB (DE GOFFREDO ALESSANDRINI),
1942 : I TRE AQUILOTTI (DE MARIO MATTOLI),
1942 : CASANOVA FAREBBE COSI ! (DE CARLO LUDOVICO BRAGAGLIA),
1942 : SANT'ELENA PICCOLA ISOLA (DE RENATO SIMONI ET UMBERTO SCARPELLI) ;
1943 : TRE RAGAZZE CERCANO MARITO (DE DUILIO COLETTI),
1943 : CHI L'HA VISTO? (DE GOFFREDO ALESSANDRINI);
1944 : CIRCO EQUESTRE ZA-BUM (DE MARIO MATTOLI) ;
1945 : L'INNOCENTE CASIMIRO (DE CARLO CAMPOGALLIANI);
1946 : LE MISERIE DEL SIGNOR TRAVET (DE MARIO SOLDATI) ;
1947 ; IL DELITTO DI GIOVANNI EPISCOPO (LE CRIME DE GIOVANNI EPISCOPO, D'ALBERTO LATTUADA),
1947 ; IL PASSATORE (DE DUILIO COLETTI) ;
1948 : IL VENTO MI HA CANTATO UNA CANZONE (DE CAMILLO MASTROCINQUE),
1948 : CHE TEMPI ! (DE GIORGIO BIANCHI),
1948 : SOTTO IL SOLE DI ROMA (DE RENATO CASTELLANI) ;
1950 : MAMMA MIA, CHE IMPRESSIONE ! (DE ROBERTO SAVARESE) ;
1951 : CAMERIERA BELLA PRESENZA OFFRESI... (DE GIORGIO PASTINA),
1951 : FOTO E I RE DI ROMA (DE STENO ET MARIO MONICELLI) ;
1952 : LO SCEICCO BIANCO (COURRIER DU CŒUR, DE FEDERICO FELLINI)
1952 : E' ARRIVATO L'ACCORDATORE (DE DUILIO COLETTI),
1952 : GIOVINEZZA (DE GIORGIO PASTINA),
1952 : I VITELLONI (LES VITELLONI, DE FEDERICO FELLINI) ;
1953 : CANZONI, CANZONI, CANZONI(EPIS. : LO CERCO LA TITINA, DE DOMENICO PAOLELLA),
1953 : CI TROVAIAMO IN GALLERIA (UNE FILLE FORMIDABLE, DE MAURO BOLOGNINI),
1953 : DUE NOTTI CON CLEOPATRA (DEUX NUITS AVEC CLEOPATRE, DE MARIO MATTOLI) ;
1954 : TEMPI NOSTRI(QUELQUES PAS DANS LA VIE; EPIS. : SCUSI, MA..., D'ALESSANDRO BLASETTI),
1954 : IL MATRIMONIO (D'ANTONIO PETRUCCI),
1954 : VIA PADOVA, 46 (DE GIORGIO BIANCHI),
1954 : UN GIORNO IN PRETURA (LES GAITES DE LA CORRECTIONNELLE, DE STENO),
1954 : AMORI DI MEZZO SECOLO (EPIS. ; LA SQUADRISTA, DE MARIO CHIARI),
1954 : TRIPOLI, BEL SUOL D'AMORE (DE FERRUCCIO CERIO),
1954 : GRAN VAIETÀ (EPIS. : FREGOLI, DE DOMENICO PAOLELLA),
1954 : L'ALLEGRO SQUADRONE (DE PAOLO MOFFA),
1954 : IL SEDUTTORE (LE SEDUCTEUR, DE FRANCO ROSSI),
1954 : ACCADDE AL COMMISSARIATO (DE GIORGIO C. SIMONELLL),
1954 : UNA PARIGINA A ROMA (D'ERICH KOBLER),
1954 : UN AMERICANO A ROMA (DE STENO) ;
1955 : L'ARTE DI ARRANGIARSI (DE LUIGI ZAMPA),
1955 : IL SEGNO DI VENERE (LE SIGNE DE VENUS, DE DINO RISI),
1955 : BUONANOTTE... AVVOCATO! (DE GIORGIO BIANCHI),
1955 : ACCADDE AL PEN-TENZLARIO (DE GIORGIO BIANCHI),
1955 : UN EROE DEI NOSTRI TEMPI (DE MARIO MONICELLI),
1955 : LA BELLA DI ROMA (LA BELLE DE ROME, DE LUIGI COMENCINI),
1955 : BRAVISSIMO (DE LUIGI FILIPPO D'AMICO),
1955 : ICCOLA POSTA (DE STENO) ;
1956 : SOUS LE CIEL DE PROVENCE ( DE MARIO SOLDATI),
1956 : LO SCOPOLO(LE CELIBATAIRE, D'ANTONIO PIETRANGELO, I PAPPAGALLI (DE BRUNO PAOLINELLI)
1956 : MIO FIGLIO NERONE (LES WEEK-ENDS DE NERON, DE STENO),
1956 : ML PERMETTE BABBO ! (DE MARIO BONNARD),
1956 : GUARDIA, GUARDIA SCELTA, BRIGADIERE E MARESCIALLO (DE MAURO BOLOGNINI);
1957 : SOUVENIRS D'ITALIE (D'ANTONIO PIE¬TRANGELO,
1957 : IL CONTE MAX (MADAME, LE COMTE, LA BONNE ET MOI ; DE GIORGIO BIANCHI),
1957 : ARRIVANI I DOLLARI! (DE MARIO COSTA),
1957 : IL MEDICO E LO STREGONE (DE MARIO MONICELLI) ;
1958 : A FAREWELL TO ARMS (L'ADIEU AUX ARMES, DE CHARLES VIDOR),
1958 : IL MARITO (DE NANNI LOY ET GIANNI PUCCINI),
1958 : LE SEPTIEME CIEL (DE RAYMOND BERNARD),
1958 : FORTUNELLA (D'EDUARDO DE FILIPPO),
1958 : LADRO LUI, LADRA LEI (DE LUIGI ZAMPA),
1958 : VENEZIA, LA LUNA E TU (VENISE, LA LUNE ET TOI / LES DEUX GONDOLIERS, DE DINO RISI),
1958 : RACCONTI D'ESTATE (FEMMES D'UN ETE, DE GIANNI FRANCIOLINI),
1958 : DOMENICA È SEMPRE DOMENICA (DE CAMILLO MASTROCINQUE),
1958 : OH! QUE MAMBO! (DE JOHN BERRY),
1958 : NELLA CITTÀ L'INFERNO (L'ENFER DANS LA VILLE, DE RENATO CASTELLANI);
1959 : POLICARPO, UFFICIALE DI SCRITTURA (DE MARIO SOLDATI),
1959 :IL MORALISTA (DE GIORGIO BIANCHI),
1959 : I MAGLIARI (DE FRANCESCO ROSI),
1959 : AZZURRA (LE MIROIR AUX ALOUETTES, DE VITTORIO SALA),
1959 :LA GRANDE GUERRA (LA GRANDE GUERRE, DE MARIO MONICELLI),
1959 : BREVI AMORI A
1959 : PALMA DI MAIORCA (DE GIORGIO BIANCHI),
1959 :IL VEDOVO (DE DINO RISI) ;
1960 : GASTONE (DE MARIO BONNARD),
1960 : IL VIGILE (DE LUIGI ZAMPA),
1960 :TUTTI A CASA (LA GRANDE PAGAILLE, DE LUIGI COMENCINi),
1960 : CRIMEN (CHACUN SON ALIBI, DE MARIO CAMERINI);
1961 : IL GIUDIZIO UNIVERSALE (LE JUGEMENT DERNIER, DE VITTORIO DE SICA),
1961 :I DUE NEMICI (LE MEILLEUR ENNEMI, DE GUY HAMILTON),
1961 : UNA VITA DIFFICILE (UNE VIE DIFFICILE, DE DINO RISI) ;
1962 : IL COMMISSARIO (DE LUIGI COMENCINI),
1962 MAFIOSO (D'ALBERTO LATTUADA);
1963 : IL DIAVOLO (L'AMOUR A LA SUEDOISE, DE GIAN LUIGI POLIDORO),
1962 IL BOOM (DE VITTORIO DE SICA), IL MAESTRO DI VIGEVANO D'ELIO PETRI)
1964 : LA MIA SIGNORA (DE TINTO BRASS),
1964 : IL DISCO VOLANTE (DE TINTO BRASS),
1964 : THOSE MAGNIFICENT MEN IN THEIR FLYING MACHINES (CES MERVEILLEUX FOUS VOLANTS DANS LEURS DROLES DE MACHINES ; DE KEN ANNAKIN)
1965 : I TRE VOLTI (EPIS. ; LATIN LOVER, DE FRANCO INDOVINA),
1965 : I COMPLESSI (LES COMPLEXES; EPIS. : GUGLIELMO IL DENTONE; DE LUIGI FILIPPO D'AMICO),
1965 : THRILLING (EPIS. : L'AUTOSTRADA DEL SOLE; DE CARLO LIZZANI),
1965 : MADE IN ITALY (A L'ITALIENNE; EPIS. : LA FAMIGLIA; DE NANNI LOY);
1966 : FUMO DI LONDRA (+ RÉAL.),
1966 FUMO DI LONDRA (+ REAL.),
1966 I NOSTRI MARITI DE LUIGI FILIPPO D'AMICO,
1966 LE FATE (LES OGRESSES) D'ANTONIO PIETRANGELI
1966 SCUSI, LEI E FAVOREVOLE O CONTRARIO? (+ REAL.)
1967 LE STREGHE (LES SORCIERES ) DE MAURO BOLOGNINI
1967 UN ITALIANO IN AMERICA (+ REAL.)
1968 IL MEDICO DELIA MUTUA » DE LUIGI ZAMPA
1968 RIUSCIRANNO I NOS¬TRI EROI A RITROVARE L'AMICO MISTERIOSAMENTE SCOMPARSO IN AFRICA? (NOS HEROS REUSSIRONT-ILS A RETROUVER LEUR AMI MYSTERIEUSEMENT DISPARU EN AFRIQUE?), D'ETTORE SCOLA
1968 AMORE MIO AIUTAMI (+ REAL.),
1968 IL PROF. DOTT. GUIDO TERSILLI, PRIMARIO DELIA CLINICA VILLA CELESTE CONVEN-ZIONATA CON LE MUTUE DE LUCIANO SALCE
1969 NELL'ANNO DEL SIGNORE (LES CONSPIRATEURS) DE LUIGI MAGNI 1969 CONTESTAZIONE GENERALE LUIGI ZAMPA
1970 IL PRESIDENTE DEL BORGOROSSO FOOTBALL CLUB LUIGI FILIPPO D'AMICO
1970 LE COPPIE (DROLES DE COUPLES ; EPIS. : LA CHAMBRE ; + REAL.)
1971 DETENUTO IN ATTESA DI GIUDIZIO DE NANNI LOY
1971 BELLO, ONESTO, EMIGRATO AUS-TRALIA SPOSEREBBE COMPAESANA ILLIBATA DE LUIGI ZAMPA
1972 FELLINI ROMA DE FE¬DERICO FELLINI
1972 LO SCOPONE SCIENTIFICO (L'AR¬GENT DE LA VIEILLE) DE LUIGI COMENCINI
1972 LA PIU BELLA SERATA DELIA MIA VITA (LA PLUS BELLE SOI-REE DE MA VIE) D'ETTORE SCOLA
1973 ANASTASIA MIO FRATELLO DE STENO
1973 POLVERE DI STELLE (POUSSIERE D'ETOILE, + REAL.)
1974 FINCHE C'E GUERRA C'E SPERANZA (TANT QU'IL Y A LA GUERRE, Y'A DE L'ESPOIR; + REAL.);
1975 DI CHE SEGNO SEI ? (EPIS, : IL FUOCO ) DE SERGIO CORBUCCI
1975 IL COMUNE SENSO DEL PUDORE + REAL.);
1976 QUELLE STRANE OCCASIONI » DE LUIGI COMENCINI
1977 I NUOVI MOSTRI (LES NOUVEAUX MONSTRES) D'ETTORE SCOLA, DINO RISI ET MARIO MONICELLI
1977 UN BORGHESE PICCOLO PICCOLO (UN BOURGEOIS TOUT PE-TIT PETIT) DE MARIO MONICELLI
1978 DOVE VAI IN VACANZA ? (OU ES-TU ALLE EN VACANCES + REAL.),
1978 LE TEMOIN DE JEAN-PIERRE MOCKY
1978 L'INGORGO LE GRAND EMBOUTEILLAGE) DE LUIGI COMENCINI,
1978IL MALATO IMMAGINARIO (LE MALADE IMAGI¬NAIRE) DE TONINO CERVI); 1980 LO E CATE-RINA (+ REAL) ;
1981 IL MARCHESE DEL GRILLO (LE MARQUIS S'AMUSE) DE MARIO MONICELLI; 1982 LO SO CHE TU SAI CHE IO SO (JE SAIS QUE TU SAIS... + REAL.),
1982 IN VIAGGIO CON PAPA (+ REAL.),
1982 BERTOLDO BERTOLDINO E CACASENNO » DE MARIO MONICELLI
1983 IL TASSINARO (+ REAL.)
1984 DON CHISCIOTTE E SANCHO PANZA DE MARIO MONICELLI
1984 TUTTI DENTRO (+ REAL.);
1985 SONO UN FENOMENO PARA¬NORMALE DE SERGIO CORBUCCI
1986 TROPPO FORTE DE CARLO VERDONE
1987 UN TASSINARO A NEW YORK (+ REAL) ;
1988 UNA BOTTA DI VITA (D'ENRICO OLDOINI)
1989 L'AVARO DE TONINO CERVI
1990 IN NOME DEL POPOLO SOVRANO AU NOM DU PEUPLE SOUVERAIN ) DE LUIGI MAGNI
1991 ASSOLTO PER AVER COMMESSO IL FATTO (+ REAL.),
1991 VACANZE DI NATALE '91 D'ENRICO OLDOINI
1991NESTORE L'ULTIMA CORSA (+ REAL.);
1994 RO-MANZO DI UN GIOVANE POVERO (LE ROMAN D'UN JEUNE HOMME PAUVRE) D'ETTORE SCOLA
1998 INCONTRI PROIBITI (+ REAL.).