LA VACHE ET LE PRISONNIER
France,1959
PRODUCTEUR: Films du Cyclope.
RÉALISATEUR: Henri Verneuil.
Avec :
Fernandel ... Charles Bailly - prisonnier de guerre
Pierre-Louis ... Hauptmann Müller - évadé déguisé en SS (as Pierre Louis)
Ellen Schwiers ... Josepha alias 'Marlène' - la fermière
Ingeborg Schöner ... Helga
Heinrich Gretler ... Bockmann
Richard Winckler ... Hauptmann Rupp - évadé déguisé en SS
Bernard Musson ... Pommier - prisonnier de guerre
Maurice Nasil ... Bertoux - prisonnier de guerre
René Havard ... Vicomte Bussière - prisonnier de guerre
Albert Rémy ... Colinet - prisonnier de guerre dans la scierie
Franziska Kinz ... La Mere d'Helga
Benno Hoffmann ... Un Garde
Franz Muxeneder
Marcel Rouzé
Charles Bailly (Fernandel), décide de s’évader de la ferme où il travaille en qualité de prisonnier de guerre.
Et de façon originale : en tenant en laisse une vache L’idée n’est pas mauvaise, car nul ne s’inquiète de ce paisible couple qui semble se déplacer d’une ferme à la ferme voisine. Cependant, l’équipée n’est pas de tout repos. C’est d’abord un marchand complaisant qui embarque la vache
dans sa bétaillère et ramène l’évadé à son point de départ
C’est aussi Marguerite (la vache) qui se perd parmi une centaine de ses semblables au désespoir de Bailly qui ne sait plus laquelle de ces vaches est la sienne, Puis Bailly est embarqué, par hasard, dans une équipe de prisonniers français travaillant dans une scierie. li rencontre aussi des
prisonniers russes qui acceptent de l’aider mais... veulent manger Marguerite l Il se fait arrêter par deux officiers S.S.
qui se révèlent être d’autres évadés (Pierre Louis et R. Wlnckler), dont le Sort sera moins malheureux.
La traversée du Danube sur une passerelle occupée par une compagnie allemande ne posera pas moins de problèmes. La frontière approche et Bailly le coeur gros, doit se séparer de sa vache. C’est entre les roues d’un train qu’il fait les derniers kilomètres. Voici enfin la France et notre prisonnier s’installe dans un compartiment. Le train part... en direction de Stuttgart! Bailly sera libéré comme tout le monde en 1945.
Les auteurs de ce film n’ont eu pour ambition que de raconter avec cocasserie les tribulations d’un prisonnier français évadé de son camp. L’univers burlesque à la Fernandel qui baigne l’ensemble des péripéties du film est appréciable . Le développement de la situation précaire du prisonnier évadé le confronte à des réalités humaines qui ne manquent pas de tendresse et de drôlerie.