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CINEREVES  ACTERIEUR DU CINEMA

CINEREVES ACTERIEUR DU CINEMA

CINEREVES ACTERIEUR DU CINEMA le cinéma actuel et antérieur


LA GRANDE VADROUILLE

Publié par cinestranger sur 21 Mai 2018, 09:21am

Catégories : #FILMS ANCIENS

 

LA GRANDE VADROUILLE

Réalisation de GERARD OURY

, France, 1966.

 

avec  : Bourvil (Augustin BouvetI, Louis de Funès (Stanislas Lefortl, Terry-Thomas (Sir Reginald), Claudio Brook (Peter Cuningham), Mike Marshall (Alan Macintosh), Marie Dubois (Juliette), Andréa Parisy (sœur Marie-Odile), Colette Brosset (Madame Germaine), Mary Marquet (la mère supérieure), Benno Sterzenbach (Major Achbach), Pierre Bertin (le grand-père de Juliette), Paul Préboist (un pêcheur à la ligne), Guy Grosso (le musicien bavard), Michel Modo (le soldat allemand qui louche), Henri Genès (le gardien du zoo), Sieghardt Rupp, Reinhard Kolldehoff, Helmut Schneider, Hans Meyer, Peter Jacob, Rudy Lenoir, Noël Darzal, Pierre Roussel, Pierre Bastien, Jacques Sablon, Mag Avril, Jacques Bodoin, Gabriel Gobin, Paul Mercey.

LA GRANDE VADROUILLE

Au cours de la Seconde Guerre mondiale, un bombardier anglais de retour d'une mission sur l'Allemagne est abattu au-dessus de Paris. L'équipage saute en parachute : Sir Reginald tombe dans le bassin des phoques du jardin zoologique, Peter Cuningham est recueilli par un peintre en bâtiment, Augustin Bouvet, et la jeune Juliette, Alan Macintosh atterrit sur l'Opéra et se réfugie dans la loge du chef d'orchestre, Stanislas Lefort . La découverte du parachute conduit la Gestapo jusqu'à Stanislas. Grâce à une action de la Résistance, Augustin et Sir Reginald, déguisés en Allemands, aident Stanislas à s'enfuir en plein concert.

LA GRANDE VADROUILLE

Tandis que Peter est arrêté dans un train, Augustin, Stanislas et les deux autres Anglais partent sur les routes de Bourgogne pour essayer de passer en zone libre . Sir Reginald et Alan se cachent aux hospices de Beaune grâce à l'aide de sœur Marie-Odile.

LA GRANDE VADROUILLE
LA GRANDE VADROUILLE

De leur côté, les deux Français gagnent Meursault pour passer la nuit à l'hôtel du Globe  où, à la suite d'une série de chasses-croisés, ils se retrouvent dans la même chambre que les hommes de la Wehrmacht lancés à leur poursuite .

LA GRANDE VADROUILLE

Bien que Madame Germaine, la patronne de l'hôtel, et Juliette leur aient fourni des uniformes allemands pour passer la ligne de démarcation sans être inquiétés , les deux hommes sont capturés par une patrouille et emmenés à la Kommandantur de Chagny, où ils retrouvent Peter. Cachés dans la cave. Sir Reginald et Alan déclenchent un incendie pour faciliter l'évasion de leurs compagnons .

LA GRANDE VADROUILLE

Poursuivis par les Allemands, les cinq hommes, accompagnés de sœur Marie-Odile s'emparent de planeurs, mais les mitrailleurs allemands veillent. Fort heureusement, l'un d'eux, atteint d'un fort strabisme, abat son propre avion de reconnaissance . Sains et saufs, les fugitifs volent vers la zone libre.

LA GRANDE VADROUILLE
LA GRANDE VADROUILLE

Enorme succès est loin d'être un « accident » dans la carrière de Gérard Oury qui, du Corniaud (1964) à L'As des as (1982), n'a cessé de recueillir les faveurs du public. Ancien acteur, pensionnaire de la Comédie-Française et interprète entre autres de Jacques Bec-ker (Antoine et Antoinette, 1946),d'Yves Allégret (La Meilleure Part, 1955), d'André Cayatte (Le Miroir à deux faces, 1958) et même de Raoul Walsh (La Belle Espionne-Sea Devils, 1953, où il tient le rôle de Napoléon), Gérard Oury passait à la mise en scène en 1959 en signant une comédie dramatique, La Main chaude, puis, l'année suivante, un policier, La Menace, deux films qui ne rencontrèrent qu'un accueil mitigé.

C'est avec Le Corniaud puis La Grande Vadrouille que Gérard Oury s'essaye à la comédie « à la française » dont il deviendra un des chefs de file. Les règles en sont immuables : une intrigue fondée sur un enchaînement rigoureux de quiproquos propice à l'irruption du rire, une grande liberté laissée aux comédiens et, en contrepoint, un hommage affectueux à l'esprit français, mélange de mouvements d'humeur, de débrouillardise et de franche camaraderie.

Le principe d'opposer deux personnages parfaitement antagonistes et qui, peu à peu, deviennent complices et amis par la force des choses est une base de départ fréquemment utilisée par le cinéaste. Elle a permis de nombreuses confrontations de vedettes, comme Bourvil et Jean-Paul Belmondo dans Le Cerveau (1969), Louis de Funès et Yves Montand dans La Folie des grandeurs (1971 ), Pierre Richard et Victor Lanoux dans La Carapate (1978). Gérard Oury se plaît ensuite à placer ses personnages dans une situation historique ou politique qui les dépasse : l'Occupation (La Grande Vadrouille), l'affaire Ben Barka (Les Aventures de Rabbi Jacob, 1973), Mai 68 (La Carapate)... C'est autour de ce double affrontement que l'intrigue s'élabore, alternant des gags très travaillés à des numéros d'acteurs en roue libre.

Dans cet esprit, La Grande Vadrouille est tout à fait exemplaire : la rencontre entre Bourvil et Louis de Funès, déjà partenaires dans Le Corniaud et, en 1956, dans une courte scène de La Traversée de Paris, devient l'élément moteur du film. Dans deux registres bien différents, le premier naïf et innocent, le second, fébrile et insupportable, les deux acteurs se livrent à une joute désopilante. On se souviendra à ce propos de leur rencontre dans les bains turcs et surtout de leur dispute sur la route : plein de morgue, le chef d'orchestre (De Funès) argue de sa supériorité sociale pour dépouiller le malheureux peintre en bâtiment (Bourvil) de ses confortables brodequins, mieux faits pour la marche que ses propres souliers vernis.

Outre ses interprètes, Gérard Oury sait aussi s'entourer de collaborateurs de talent; ainsi dans La Grande Vadrouille trouve-t-on Claude Renoir à la photo et Georges Auric à la musique, Danièle Thompson collaborant pour sa part à l'adaptation. Cette dernière n'est autre que la propre fille du réalisateur.

Le grand mérite d'Oury réside dans son sens inné du gag : même si le point de départ est rarement original, le développement fait souvent preuve d'une réelle invention.

 

 

LA GRANDE VADROUILLE
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