Mais son rêve est d'être conteur d'histoires. Il va donc travailler chez Citroen puis aux Houillères africaines ensuite postier et moniteur de centre de vacances. Et le soir il écrit ce qu'il a observé dans la journée.
Un jour il s'aperçoit qu'il laisse derrière lui la gaité et l'entrain après avoir raconté ses histoires.
Il rassemble donc ses notes et va voir un éditeur.Celui lui met les "pieds à l'étrier" et ainsi il va produire ses sketches dans des salles "central de la chanson " au faubourg Montmartre, "L'Amiral"...une de ses chansons fera partie du répertoire d'Yves Montand "Métro". Il aura pour confrères Louis de Funés, Raymond Souplex,Yves Robert, Piaf.
"Ombre chère"...puis écrit lui-même ses pièces "Un rossignol chantait" avec Dany Robin.
Il sera dans 2 Arsène Lupin au cinéma. Mais il se lasse du cinéma en tant qu'acteur et retourne au théâtre après avoir subi un échec avec "Ravissante".
Il deviendra le prince du vaudeville au théâtre "La brune que voila" "Le tombeur", "La soupière""le canard à l'orange"...
Auteur et acteur populaire, Robert est dans le creux de la vague. Il a écrit un scénario sur un sujet qui lui trotte dans la tête depuis quelque temps, qui raconterait « la débâcle dans la rigolade », et il le présente à Alain Poiré, patron de la Gaumont, avec déjà son casting en tête.
Pierre Mondy décrit Robert dans son livre : caractère un peu soupe au lait : il sait exactement ce qu'il veut et, quand il ne l'obtient pas d'emblée, il s'énerve...
"Il y a chez Robert une propension au sadisme à nous faire barboter dans la flotte glacée, torrents, rivières ou mer, mais on s'y plie sagement en troufions obéissant aux ordres du général Lamoureux. Le clou a été de nous faire tourner à l'intérieur de la roue d'un moulin à eau. On boit tous la tasse, mais c'est le prix du gag. Pas de répit entre les scènes mouillées : on sort de l'eau, on se sèche, on se change et c'est reparti. On carbure au rythme des idées de Robert et il en a trois à la seconde. Les répétitions finies, il voudrait qu'on tourne dans l'instant, ignorant délibérément les questions techniques. Il tape du pied, râle, tempête, cette attente le rend fou. Et quand Robert n'est pas content, il appelle tout le monde « mon lapin ». Le soir, entre nous, on comptabilise le nombre de « lapins » que nous avons obtenus. Je crois qu'au score, Jean Lefebvre était loin devant!" Robert impose une rigueur de jeu, jusqu'aux dialogues que nous devons respecter le doigt sur la couture du pantalon. Pas question d'improviser. Lui qui a fait tant de cabaret connaît par cœur les ressorts du comique : si on déplace un adjectif, la phrase ne foncionne plus. Comme chez Michel Audiard, il y a une musique dans ses répliques, et à partir du moment où Robert n'entend pas son texte de façon « théâtrale » comme il l'a imaginé en l'écrivant, ça ne va pas. Henri Guybet en fait les frais, dans le deuxième volet de La 7 Compagnie en redisant la même réplique trente-cinq fois d'affilée ! L'intonation n'était jamais la bonne. « Pas capitaine, commandant! Pas capitaine, commandant ! », répète-t-il, excédé, face à Robert jamais content. « Il me fait chier, là, ou quoi ? murmure Guybet, en me regardant du coin de l'œil. - Oui, je crois... », je lui réponds. Lui, ça ne l'amuse pas. Le soir même, Henri va trouver Robert. « Si quelque chose ne va pas, Robert, dis-le tout de suite. On se quitte maintenant, je ne te ferai pas de procès. Mais si tu m'emmerdes comme ça, ça va pas aller... - Ça ira, mon lapin, ça ira, t'inquiète pas... », lui répond Robert en lui tapant sur l'épaule. S'il voulait tester sa résistance, c'est réussi. Parfois, il avait besoin de montrer qui était le chef..."
Robert retournera ensuite au théâtre ; mais une blessure au pied gauche se transformant en gangrène aboutit à l'amputation . Et cela arrêta la carrière de Robert marié à Magali de Vendeuil.
PIERRE GAUTHERIN ... AU FIL DES ONDES ... 1950
EMILE COUZINET ... LE DON D'ADELE ... 1950
ANDRE BERTHOMIEU ... LE ROI DES CAMELOTS ... 1950
ANDRE BERTHOMIEU ... CHACUN SON TOUR ... 1951
ALEX JOFFE... LETTRE OUVERTE ... 1952
ANDRE BERTHOMIEU ... ALLO…JE T'AIME ... 1952
JEAN BOYER ... FEMMES DE PARIS ... 1952
MAURICE LABRO ... LA ROUTE DU BONHEUR ... 1953
CARLO RIM ... VIRGILE ... 1953
JEAN PAUL LE CHANOIS ... LE VILLAGE MAGIQUE ... 1953
CLAUDIO GORA ... L'INCANTEVOLE NEMICA ... 1953
CARLO RIM ... ESCALIER DE SERVICE ... 1954
JEAN PAUL LE CHANOIS ... PAPA,MAMAN,LA BONNE ET MOI ... 1954
SACHA GUITRY ... SI PARIS NOUS ETAIT CONTE ... 1955
GEORGES LAMPIN ... RENCONTRE A PARIS... 1955
JACQUES BECKER ... LES AVENTURES D'ARSENE LUPIN ... 1956
MARC ALLEGRET ... MA FEMME MON GOSSE ET MOI ... 1957
CLEMENT DUHOUR ... LA VIE A DEUX ... 1958
YVES ROBERT ... SIGNE ARSENE LUPIN ... 1959
ROBERT LAMOUREUX ... LA BRUNE QUE VOILA ... 1960
JEAN PAUL LE CHANOIS ... LA FRANCAISE ET L'AMOUR... 1960
ROBERT LAMOUREUX ... RAVISSANTE ... 1960
ROBERT LAMOUREUX ... MAIS OU DONC EST PASSE LA 7° COMPAGNIE... 1973
ROBERT LAMOUREUX ... IMPOSSIBLE PAS Français ... 1974
ROBERT LAMOUREUX ... OPERATION LADY MARLENE ... 1975
ROBERT LAMOUREUX ... ON A RETROUVE LA 7° COMPAGNIE ... 1975
ROBERT LAMOUREUX BIOGRAPHIE CINEREVES