LES AVOCATS DU DIABLE

LES AVOCATS DU DIABLE

Un film d'André Cayatte

avec

Laurent Malet (Maître Pierre Chabrier), Anne-Marie Philippe (Isabelle Chabrier), Michel Auclair (Maître Orsini-Belcourt), Raymond Gérôme (Jules Corvisart), Hubert Gi-gnoux (le procureur général), Jacques Mauclair (le président du tribunal militaire), Jacques La-lande (l'avocat général), René Camoin (président de la Correctionnelle), Charles Charras (le bâtonnier), Roland Monod (le Franciscain), Henri-Jacques Huet (le préfet), Pierre Nègre (le procureur de la République), Jacques Bretonnière (le client véreux), Victor Garrivier (le procureur de la Correctionnelle), André Haber (le commissaire du Gouvernement), Jean Berger (Chabrier père), Jean-Simon Prévost (Magistrat des Conciliations), Michel Beaune (Commissaire des R.G.), Alain Janey ((e juge d'Instruction), Amidou (le chef du FLN), Mohamed Zinet (Mechtîr), Wafa Bekkouche (Mme Mechtir), Badreddine Bekkouche (enfant Mechtir), Mostepha Stitti (Sli-mane), Michèle Amiel (greffière du Tribunal du Commerce), Catherine Alcover (avocate Société Féracier), Bruno Bardy et Loïc Pichon (les policiers des R.G.), André Boileau (capitaine des CRS), René Breuil (le jeune substitut), Louis Castel (chef de cabinet du Préfet), Jean Luisi (le surveillant-chef), Roger Trapp (la gardien de prison), Robert Jouhier, Bernard Cazassus (les gardiens de prison), Christian Charmetant (un jeune journaliste), Hubert Drac (le collègue de Chabrier), Jean-Michel Farcy (sergent appariteur), Jacques Galland (avocat pas solidaire), René Gossart, Olivier Proust (les parachutistes), Antoine Juliens (inspecteur R.G.), Marcelle Rexiane (la bonne du professeur Laurent), Alain Paris (l'adjudant greffier), Jérôme Le Paumier (le serveur), Denis Manuel (Albergé).

Avril 1958, la guerre d'Algérie. Un jeune avocat stagiaire. Maître Chabrier, est désigné d'office pour défendre un Algérien contre des parachutistes qui l'ont frappé. Maître Chabrier, travaille dans un cabinet, chez Maître Corvisart, lequel lui demande de plaider cette affaire sans passion politique. Cela paraît facile. Maître Chabrier n'est pas du tout engagé politiquement. Pourtant, au cours du procès, Maître Orsini-Belcourt, avocat des parachutistes, donne immédiatement une coloration politique à l'affaire. Le procureur l'accentue encore. Mais alors, Martre Chabrier attaque le procureur de façon très vive.

Maitre Chabrier acquiert alors la réputation d'un défenseur des Algériens. Un prêtre chargé de s'occuper de détenus vient voir Maître Chabrier. Il lui demande d'assumer la défense d'un Musulman qui risque sa tête. Il accepte. L'Algérien est condamné à mort et c'est le choc terrible : accompagner l'homme au pied de la machine à tuer...