Simon ( Julien Frison) arrive de la Belgique en Angleterre . Son père a été arrêté et sa mère et ses sœurs ont disparu. Il devient un réfugié.
Son grand-père dominateur Abraham (Jean-Pierre Marielle) , y vit depuis la montée du nazisme. Ils sont juifs.Ils sont éloignés . Simon se sent seul…
Leur première rencontre va avoir lieu.Elle ne sera pas simple par les contradictions de foi et d'âge....
Ils apprennent l’holocauste, et pensent à leurs proches pris dans cette tourmente. Il vont devoir faire face à cette réalité insupportable.A quoi bon chercher Dieu, dans les livres, dans la tradition, dans l’Histoire si la réalité n’est que barbarie ?
Trois ans plus tard, Simon retournera en Belgique :son père est toujours manquant.... A-t'il changé dans sa relation avec la foi et avec son grand-père ?
Premier long d’Olivier Van Malderghem avec un budget de 3,5 millions d’euros. Olivier a été sensibilisé au problème des juifs grâce à son institutrice à travers le Journal d’Anne Frank.
Son film porte sur les conséquences et les blessures infligées par la Shoah sur ceux qui survivent, la question du mal, de la souffrance.
Comment faire face à la disparition de proches dans des conditions atroces ?
Film pictural, très tendu mais parsemé de plaisirs avec le grand acteur comique Marielle qui fait rire et sourire dans certaines situations.
Certaines scènes oniriques nous plongent dans une émotion essentielle : un enfant, dans un jardin zoologique en ruines libère une girafe qui figure l’innocence et la compassion lorsqu’elle se penche vers l’enfant ; la rencontre dans une ville en décombres du grand père et d’un homme qui lui révèle l’holocauste.
Il y a une magnifique complicité entre Jean Pierre Marielle et Julien Frison.