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CINESTRANGER

CINESTRANGER

CINESTRANGER Le meilleur du cinéma depuis son existence avec biographie,âge des acteurs, actrices, réalisateurs, films 2020,, 2021, 2022, 2023, 2024, films anciens, series télé...images films, bande annonce.


NOËL-NOËL BIOGRAPHIE

Publié par cinestranger sur 3 Janvier 2017, 07:34am

Catégories : #ACTEURS


Il n'eut pas à se trouver un pseudonyme : il avait un nom en forme de prénom et le redoubla. En revanche, il lui fallut vaincre sa timîidité pour s'aventurer sur scène et partager avec le public son sens de l'observation et le plaisir malicieux qu'il prenait à croquer les travers de ses contemporains comme les rond-de-cuir du service de la Banque de France y aideront, stimulant son goût naturel pour la satire, à travers le dessin d'abord, le cabaret ensuite.
Il sera l''ami de la France profonde
Noël-Noël était né Lucien Noël, à Paris, le 9 août 1897, dans une famille  modeste . Peu doué pour les études, il hésite entre le dessin et le théâtre. Mais son père, fonctionnaire dépourvu de fantaisie, se méfie de la licence artistique et l'oriente vers un emploi moins incertain. A 16 ans, il quitte donc le lycée et postule à la Banque de France. Il y restera deux ans, le temps que la guerre le rappelle à ses devoirs patriotiques, dont il s'acquittera comme mécano-mitrailleur. En 1918, la paix revenue, il rechigne, malgré les objurgations paternelles, à réintégrer la banque. Certes, nécessité fait loi, d'autant plus qu'il s'est entre-temps marié, mais l'artiste en lui se rebelle. Le voilà caricaturiste à la rédaction du « Canard enchaîné », avant d'être sollicité par d'autres journaux de gauche, tels « Le Populaire » et « L'humanité ». C'est l'époque où il commence à écrire des couplets satiriques, qu'il interprète dans des cabarets, dès 1921, en s'accompagnant au piano et coiffé d'un chapeau posé sur le sommet de son crâne.

 

Du « Noctambules », il passe au « Moulin de la Chanson », puis à « La Pie qui Chante », où il amuse le public en brocardant nos petits conformismes et en raillant nos inconstances.         Mais « toujours avec finesse et sans agressivité », comme le souligne le critique Pierre Bénard. Entretemps, il divorce et épouse Isabelle Lavallée (1929), petite-fille de l'acteur Raimond. Ensemble, ils adopteront une fille, Anne-Marie.
Noël-Noël aborde le cinéma en 1930, à l'heure où le parlant cherche de nouveaux talents. Fort d'une expérience de dix ans au music-hall, il y trouve rapidement sa place, dans des œuvrettes charmantes, même s'il devra attendre 1934 et le personnage d'Adémaï, inventé par son camarade Paul Colline, et qu'il avait lui-même créé dans une revue de cabaret, pour connaître son premier vrai succès à l'écran. Nigaud sublime, que son bon sens paysan sauve in extre-
mis des pires catastrophes, Adémaï prolonge cette veine du héros populaire à force d'être banal et maladroit qu'il avait si bien su exploiter au cabaret. « Adémaï aviateur », où il se retrouve dans un aéroplane flanqué d'un copilote aussi peu doué que lui, et qui a nom Fernandel, en est une parfaite illustration. Autre spécificité du comique de l'acteur, son goût du déguisement se vérifie dans pratiquement chacun de ses films. Dans des courts métrages, comme « Le centenaire » et « La brigade du bruit », mais aussi dans des longs, tels « Mam'zelle Spahi » et  « Moutonnet ». A la veille de la Seconde Guerre mondiale, il est la vedette de « La famille Duraton », illustration par l'image d'un feuilleton radiophonique qui connaissait alors un vif succès.


Pendant l'Occupation, Noël-Noël revient au cabaret. Avec le courage qui caractérise souvent les timides — car il l'était —, il ne craint pas de brocarder les Allemands assis au premier rang. Dans les bureaux de la censure où il est mandé, comme l'un d'eux ergotait sur le mot « boche » présent dans l'un de ses couplets, il ose un terme de substitution. Doryphore? Vert-de-gris? Mange-tout? Frisé ? Devant le « nein » de son interlocuteur, le chansonnier lâche alors              « frisou ». « Oui, frisou, très bien ! C'est plus gentil », acquiesce le censeur. La guerre terminée, Noël-Noël reprend le chemin des studios,pour un films qui, par ses qualités humaines , son optimisme et sa sensibilité poétique, résume on ne peut mieux le type de personnage qu'il a toujours défendu, au cabaret comme au cinéma : « La cage aux rossignols », dont Gérard Jugnot s'inspirera, plus d'un demi-siècle plus tard, pour « Les choristes ». C'est le premier des six films que Noël-Noël tournera avec Jean Dréville. Une association d'autant plus fructueuse qu'ils partagent une même compassion humaine, toujours désamorcée par l'humour lorsqu'elle menace de sombrer dans la mièvrerie. Au lendemain de la guerre, il ne changera d'ailleurs pas de répertoire, campant invariablement le Français moyen, le petit bourgeois caustique et alerte, qui avait fait sa réputation. « La vie chantée », sa seule réalisation, sera un récital des meilleurs couplets et sketches du chansonnier, mélange habile de gentillesse, d'anticonformisme et de misanthropie, qu'il avait déjà testé, avec l'appui de Jean Dréville, dans « Les casse-pieds ».

 

Mais, en ces années d'après-guerre, c'est dans « Le père tranquille » qu'il trouve son meilleur rôle. Drame léger et ironique sur la résistance des sans-grade face à l'occupant, le film de René Clément touche à la fois par sa modestie, son émotion et cette aisance propre à Noël-Noël — qui en est le scénariste/dialoguiste — à gagner tous les publics à son point de vue. Un talent conciliateur qui explique la survie cinématographique du comédien, alors que le cinéma de papa vit ses dernières heures. La série des « A pied, à cheval... » connaîtra en effet un immense succès populaire, tout comme « Les vieux de la vieille », où, dans une maison de retraite, il fait le mur en compagnie de Pierre Fresnay et de Jean Gabin. Il n'est jusqu'à son ultime apparition, dans « La sentinelle endormie », où il incarne un vieux conspirateur préparant un attentat contre Napoléon, pour trouver écho et sympathie auprès du public.
En 1966, Noël-Noël avait définitivement pris congé de la vie artistique, portant ses pénates dans le Midi, où il devait décéder le 5 octobre 1989, quelques mois après sa seconde épouse .
HENRY WULSCHLEGER ...LA PRISON EN FOLIE ...1930
HARRY LACHMANN ...MISTIGRI ...1931
ROGER CAPELLANI ...QUAND TE TUES TU ? ...1931
ROBERT WYLER ...PAPA SANS LE SAVOIR ...1931
NOEL NOEL ...LA BRIGADE DU BRUIT ...1931
NOEL NOEL ...LA DISPARUE ...1931
NOEL NOEL ...UNE BRUNE PIQUANTE ...1932
CLAUDIO DELLA TORRE ...POUR VIVRE HEUREUX ...1932
KARL ANTON ...MONSIEUR ALBERT ...1932
RENE GUISSART ...MON COEUR BALANCE ...1932
ROBERT VILLERS ...UNE ETOILE DISPARAIT ...1932
NOEL NOEL ...MON CHAPEAU ...1933
NOEL NOEL ...ADEMAI JOSEPH ...1933
CLAUDE MOULINS ...VIVE LA COMPAGNIE ...1933
MAX DE VAUCORBELL ...UNE FOIS DANS LA VIE ...1933
RENE HERVIL ...MANNEQUINS ...1933
NOEL NOEL ...ADEMAI A L'O N M ...1934
NOEL NOEL ...ADEMAI ET LA NATION ARMEE ...1934
JEAN TARRIDE ...ADEMAI AVIATEUR ...1934
MAX DE VAUCORBELL ...MAN'ZELLE SAPHI ...1934
NOEL NOEL ...SENS INTERDIT ...1935
NOEL NOEL ...SUIVEZ LE GUIDE ...1935
NOEL NOEL ...LE DERNIER DES PREUX ...1935
NOEL NOEL ...LES JEUX SONT FAITS ...1935
JEAN DE MARGUENAT ...ADEMAI AU MOYEN AGE ...1935
HENRY WULSCHLEGER ...TOUT VA TRES BIEN MADAME LA MARQUISE ...1936
RENE STI ...MOUTONNET ...1936
MAURICE CAMMAGE ...L'INNOCENT ...1937
PIERRE JEAN DUCIS ...SUR LE PLANCHER DES VACHES ...1939
CHRISTIAN STENGEL ...LA FAMILLE DURANTON ...1939
ROBERT VERNAY ...LA FEMME QUE J'AI LE PLUS AIMEE ...1942


GILLES GRANGIER ...ADEMAI BANDIT D'HONNEUR ...1943
JEAN DREVILLE ...LA CAGE AUX ROSSIGNOLS ...1944


RENE CLEMENT ...LE PERE TRANQUILLE ...1946


JEAN DREVILLE ...LES CASSES PIEDS ...1948
JEAN DREVILLE ...RETOUR A LA VIE ...1948
NOEL NOEL ...LA VIE CHANTEE ...1948
JEAN DREVILLE ...LES 7 PECHES CAPITAUX ...1951
ROGER RICHEBE ...LA FUGUE DE MONSIEUR PERLE ...1952
GUY LEFRANC ...LE FIL A LA PATTE ...1954
PRESTON STURGES ...LES CARNETS DU MAJOR THOMPSON ...1955
JEAN BOYER ...LA TERREUR DES DAMES ...1956
CARLO RIM ...LES TRUANDS ...1956
LOUIS CUNY ...BONJOUR TOUBIB ...1956
MAURICE DELBEZ ...A PIED A CHEVAL EN VOITURE ...1957


RAYMOND BERNARD ...LA SEPTIEME CIBLE ...1957
JEAN DREVILLE ...A PIED A CHEVAL EN SPOUTNIK ...1958
HENRI DIAMANT BERGER ...MESSIEURS LES RONDS DE CUIR ...1959
GILLES GRANGIER ...LES VIEUX DE LA VIEILLE ...1960


JACQUELINE AUDRY ...LES PETITS MATINS ...1960
JEAN NEGULESCO ...JESSICA LA SAGE FEMME LE CURE ET LE BON DIEU ...1960
JEAN DREVILLE ...LA SENTINELLE ENDORMIE ...1965

 
 


 

NOËL-NOËL BIOGRAPHIE CINEMEILLEUR

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