LES YEUX SANS VISAGE

LES YEUX SANS VISAGE

 

France. 1959. RÈALISATEUR: Georges Franju.
AUTEURS: Jean Redon, Claude Sautet, Boileau-Narcejac, d’après le roman de Jean Redon.
MUSIQUE:    Maurice Jarre.

Avec Pierre Brasseur, Edith Scob, Alida Valli, Juliette Mayniel, Françoise Guérin, Béatrice Altariba, René Génin.
 

La police découvre dans la Seine une jeune fille défigurée, que le professeur Genessier affirme être sa fille Christiane, défigurée quelque temps auparavant dans un accident d’automobile dont Genessier est responsable. En réalité, Christiane n’est pas morte : son père tente, pour
la ramener à une vie normale de lui greffer la peau du visage d’autres jeunes filles qu’il fait enlever par sa Secrétaire.
Ces essais échouent et Genessier continue ses tentatives. Mats à la suite d’une imprudence de Christiane, son fiancé se doute qu’elle n’est pas morte et en prévient la police, qui décide d’utiliser comme  chèvre une jeune déliquante. Genessier réussit à déjouer la police, mais Christiane tue la secrétaire de son père, libère la jeune fille et les chiens d’expérience qui déchirent Genessier.

Film fantastique Les yeux sans visage se sépare de la tradition par son réalisme en principe absent de ce genre, Réalisme visuel puisque Franju n’utilise pour créer la tension aucun des trucs , habituels, mais seulement la réalité, mais surtout réalisme psychologique puisque les ressorts profonds du drame sont des sentiments réels, quotidiens, et généralement considérés comme bons.
Sur un second plan Les yeux sans visage pose le problème de la limite de certains bons sentiments , et, en particulier, celle de l’amour paternel. A partir de ce cas très particulier, les limites mêmes de la cellule et de la morale familiale.