STANLEY DONEN est né le 23/04/1924 en Caroline du Sud. Il est décédé le 21/02/2019.
Ses parents s'appellaient Moses et Helen Cohen .
Il a fait ses études en Caroline du Sud notamment à l'Université.Puis il est venu à New York et à 16 ans il est devenu danseur dans la troupe "Rodgers and Hart's pour "Pal Joey" et il fit la connaissance de Gene Kelly.
Puis en 1943 la MGM l'embaucha comme chorégraphe et danseur dans "Best food forward" avec Lucille Ball.
Puis en 1944 dans un film avec Gene Kelly "Cover Girl" avec une petite part de réalisation de la scène où Gene danse avec son double.
Il participa donc à 12 films comme chorégraphe. Puis il se lança dans la réalisation en 1949 avec "On the town" sur une musique de Léonard Bernstein et toujours avec Gene Kelly.
Puis une série de films musicaux ou des comédies suivirent avec des chefs d'œuvre : " Charade"
"Singin' in the rain"...
Il tourna avec Cary Grant, Fred Astaire, Audrey Hepburn...
et même un drame "Two for the road". Ou un film de science fiction "Saturne 3"
De chorégraphe et réalisateur musical ile était devenu "Réalisateur".
Il fit également un peu de télévision.
Stanley ne fut jamais nommé aux Oscars.
Il se maria 5 fois notamment avec l'actrice Yvette Mimieux de 1972 à 1985. Il a trois enfants.
On peut dire qu'il y a eu : Stanley Donen avec Gene Kelly et sans Gene Kelly :
Gene Kelly et Stanley Donen

Deux des trois films qu'ils réalisèrent ensemble à la MGM, à l'âge d'or de la comédie musicale, Un jour à New York (On the Town, 1949) et Chantons sous la pluie (Singin' in the Rain, 1952) sont aujourd'hui considérés comme les grands classiques du genre et des chefs-d'œuvre du septième art.
Avant d'œuvrer au cinéma, Gene Kelly et Stanley Donen avaient déjà travaillé ensemble sur les scènes de Broadway. Leur amitié et leur collaboration remontent à « Pal Joey », le musical de Rodgers et Hart monté en 1940 dans lequel Gene Kelly avait le rôle principal alors que celui de Donen (également assistant décorateur) était en revanche tout à fait secondaire.
À ce moment, Kelly fut « prêté » à la Columbia pour un musical original de Jérôme Kern : La Reine de Broadway (Cover Girl, 1944) dans lequel il fut le partenaire de Rita Hayworth, alors première star de la compagnie. Donen avait pour mission de seconder Gene Kelly auquel on avait laissé carte blanche pour la chorégraphie de ses propres numéros en solo. Ce film fut pour les deux hommes une magnifique occasion de montrer ce dont ils étaient capables. "La Reine de Broadway" et Kelly dans le numéro qu'il exécute avec sa propre image.
Quand Gene Kelly revint à la MGM, il entraîna Donen avec lui et ils travaillèrent une nouvelle fois ensemble aux numéros musicaux d'Escale à Hollywood (Anchors Aweigh, 1945), le premier film où Kelly eut Sinatra pour partenaire.
Après Escale à Hollywood, Donen travailla sur la chorégraphie de plusieurs petites comédies musicales de la MGM, et Kelly fit une brève apparition dans Ziegfeld Folies (Ziegfeld Follies, 1946) dans lequel il exécutait sur la musique de Gershwin le numéro humoristique : « The Babbitt and the Bromide » en compagnie de son unique et grand rival à l'écran, Fred Astaire. En 1947, on fit appel à Kelly et à Donen pour sauver Living in a Big Way, une comédie dramatique écrite et dirigée par l'excentrique Gregory La Cava, qui versait souvent dans une certaine mièvrerie. Ils mirent au point deux numéros dont « Children Games » dans lequel Gene Kelly fit la preuve de son exceptionnelle aptitude à travailler avec des enfants et se livra à des exercices acrobatiques étonnants de précision.
Depuis longtemps Kelly et Donen avaient le projet de tourner un film dans lequel numéros musicaux et sujet ne feraient qu'un tout. L'occasion leur en fut donnée par Arthur Freed, le producteur de la MGM. qui, après réflexion, décida de les faire travailler en tandem dans Match d'amour (Take Me Out to the Bail Game, 1949) sous la direction de Busby Berkeley. Le scénario était tiré d'un sujet original de Kelly et Donen : une jeune femme (Esther Williams) devient patron d'une équipe de base-ball à la suite d'un héritage. Le sujet, qui ne comporte pas de séquences aquatiques, raconte les amours des trois champions de l'équipe, en l'occurrence Gene Kelly, Frank Sinatra et Jules Munshin. Ce film peut d'ailleurs être considéré comme la répétition générale d'Un jour à New York réalisé aussitôt après. On y retrouve en effet les trois mêmes acteurs et, à quelques nuances près, la même trame.
Grâce au succès obtenu par ce dernier film Gene Kelly et Stanley Donen se virent confier par Arthur Freed la mise en scène d'"Un jour à New York", un film qui, par son exubérance, sa virtuosité et le recours aux prises de vues en extérieurs, ranima le genre un peu en perte de vitesse de la comédie musicale.
Kelly et Donen allaient se retrouver l'année suivante pour tourner ce qui constitue à jamais le chef-d'œuvre du genre : Chantons sous la pluie.
Chantons sous la pluie bénéficia du concours de la fraîche et mutine Debbie Reynolds, de l'inépuisable Donald O'Connor qui exécute en solo le célèbre « Make' Em Laugh » et de Jean Hagen, merveilleuse interprète de la terrible star du muet Lina Lamont, malheureusement dotée d'une voix épouvantable. Sans parler des inoubliables apparitions — dans « Broadway Ballet » — de Cyd Charisse, peut-être la plus belle danseuse qu'on ait jamais vue à l'écran!
Avec Chantons sous la pluie, Kelly et Donen, tous deux en grande forme, atteignirent une perfection qu'on ne retrouve pas dans Beau fixe sur New York (It's Always Fair Weather, 1955). Ce film était conçu (comme Un jour à New York) pour un trio mais Kelly, Dan Dailey et Michael Kidd ne surent pas retrouver le dynamisme du premier « triplé ». Beau fixe sur New York contait l'histoire de trois anciens compagnons d'armes se retrouvant après dix ans de séparation et qui découvraient alors qu'ils n'avaient plus rien en commun et que, pour chacun d'eux, les choses n'avaient pas très bien tourné. L'amertume générale du film jurait trop nettement avec l'allégresse des numéros dansés.
Stanley Donen sans Gene Kelly
Pendant que Kelly réalise une carrière solitaire et tournera son film Invitation à la danse, Donen poursuivra une carrière de réalisateur entamée avec Royal wedding (1950).
Fred Astaire et Jane Powell étaient réunis dans ce Mariage royal. Puis Donen réalise, sans grands moyens, un film ravissant, Give a girl a break (Donnez-lui une chance. 1953). avec une distribution de jeunes artistes pleins de promesses, dont Debbie Reynolds, Marge and Gower Champion, et le danseur et futur réalisateur Bob Fosse. En 1954, il réalise un film à gros budget consacré à la mise en images de la vie du compositeur Sigmund Romberg, Deep in my heart (Au fond de mon cœur). La même année, Donen tourne ce qui est probablement son meilleur film personnel, Seven brides for seven brothers (Les Sept Femmes de Barberousse). La danse est prépondérante dans un film au rythme exceptionnel. La chorégraphie est de Michael Kidd. Chaque numéro est efficace, chaque chanson parfaitement chantée par Howard Keel et Jane Powell. Le budget n'était pas considérable et la production attendait peu de ce film. La réaction du public fut surprenante. Le scénario transpose dans l'Oregon de la fin du XIXe siècle l'histoire de «l'Enlèvement des Sabines ». Sept frères enlèvent sept femmes dans un petit village et retournent dans la forêt où ils sont bûcherons. Une avalanche empêche la poursuite des hommes de la ville et l'hiver rigoureux isole les quatorze personnages. Le printemps revenu, les sept femmes refuseront de partir. Excellentes prestations de Jane Powell et Howard Keel. Suivent ensuite deux films dont la chorégraphie fut confiée à Bob Fosse, The pajama game (Pique-nique en pyjama, 1957) et Damn Yankees (1959), tous deux fondés sur des pièces de George Abbott. Le premier est un musical « social », les travailleurs d'une fabrique de pyjamas luttent pour une augmentation de salaire. Les numéros chorégraphiques sont d'une grande simplicité et ce film est le meilleur de Doris Day (avec l'Homme qui en savait trop, d'Alfred Hitchcock). Damn yankees est un musical «sportif», dont l'action se situe dans le monde du baseball, et comprend une performance splendide de la grande comédienne de scène Gwen Verdon. Une autre réussite, du même ordre que Seven brides jor seven brothers est le ravissant Funny face (Drôle de frimousse, 1957).
UN JOUR A NEW YORK ...ON THE TOWN ...1949

MARIAGE ROYAL ... ROYAL WEDDING ... 1951
LOVE IS BETTER THAN EVER ... 1952
CHANTONS SOUS LA PLUIE ... SINGIN' IN THE RAIN ... 1952
FEARLESS FAGAN 1952
DONNEZ LUI UNE CHANCE ... GIVE A GIRL A BREAK ...1953
LES SEPT FEMMES DE BARBE ROUSSE ...SEVEN BRIDES FOR SEVEN BROTHERS ... 1954
AU FOND DE MON CŒUR ... DEEP IN MY HEART ... 1954
BEAU FIXE SUR NEW YORK ... IT'S ALWAYS FAIR WEATHER ... 1955
KISMET ... 1955
DROLE DE FRIMOUSSE ... FUNNY FACE ...1957
PIQUE-NIQUE EN PYJAMA ... THE PAJAMA GAME ...1957
EMBRASSE LA POUR MOI ... KISS THEM FOR ME ...1957
INDISCRET INDISCREET ... 1958
CETTE SATANEE LOLA ... DAMN YANKEES ... 1958
CHERIE RECOMMENCONS ...ONE MORE , WITH FEELING ... 1960
UN CADEAU POUR LE PATRON ... SURPRISE PACKAGE ... 1960
AILLEURS L'HERBE EST PLUS VERTE ... THE GRASS IS GREENER ...1960
CHARADE ... 1963

ARABESQUE ...1966
VOYAGE A DEUX ... TWO FOR THE TOAD ... 1967
FANTASMES ...BEDAZZLED ... 1967
L'ESCALIER ... THE STAIRCASE ... 1969
LE PETIT PRINCE ... THE LITTLE PRINCE ... 1974
LUCKY LADIE ... 1975

FOLIE FOLIE ... MOVIE MOVIE ... 1978
SATURN 3 ... 1980

C'EST LA FAUTE A RIO ... BLAME IT ON RIO 1984