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CINEREVES  ACTERIEUR DU CINEMA

CINEREVES ACTERIEUR DU CINEMA

CINEREVES ACTERIEUR DU CINEMA le cinéma actuel et antérieur


TIREZ SUR LE PIANISTE

Publié par cinestranger sur 17 Mars 2015, 07:50am

Catégories : #FILMS ANCIENS

TIREZ SUR LE PIANISTE

 France. 1960.

RÉALISATEUR: François Truffaut.

AUTEURS : Marcel Moussy et François Truffaut. d'après le roman de David Goodis.

Avec Charles Aznavour. Albert Rémy. Claude Mansard, Marie Dubois, Nicole Berger, Michèle Mercier, Daniel Boulanger, Serge Davri, Jacques Aslanian. Richard Kanaian.


Charlie Koler, le pianiste d'un bar-dancing populaire, est mêlé à une poursuite qui oppose son frère Chico et deux gangsters Ernest et Momp. Il réussit à sauver son frère et regagne son domicile où vient le retrouver la jolie Clarisse, une jeune entraîneuse.
La timidité et le laconisme de Charlie intriguent Léna, la petite serveuse dont est amoureux Plyne, le patron du bar. Léna entraîne Charlie pour une promenade et finalement parvient à lui faire raconter son passé. Il a été un grand  virtuose, marié à une jeune femme qu'il aimait . Or, un soir, celle-ci lui a avoué qu'elle avait aidé à son lancement en acceptant d'être la maîtresse de l'imprésario Lars Schmeel. Après cette confession, elle s'était suicidée.
Léna et Charlie s'avouent leur amour, mais la jalousie de Plyne provoque une bagarre, à l'issue de laquelle Charlie devient meurtrier malgré lui.
Les gangsters Ernest et Momo, ayant enlevé le jeune frère de Charlie, se dirigent vers le repaire de Chico. C'est là que Charlie, accompagné de Léna, veut se réfugier. Une fusillade éclate. Léna trouve la mort au milieu d'un merveilleux paysage enneigé.
Charlie. à nouveau seul, tapote sur le piano du bar dancing...


Sur le thème-prétexte d'un pianiste timite meurtrier malgré lui. Truffaut brise, avec élégance et désinvolture, les carcans de l'académisme dans lequel persiste à s'enliser un certain cinéma français. Les poncifs et la sclérose des personnages-types sont ici adroitement sublimés soit par l'absurde (les gangsters cocasses), soit par l'humanité de personnages d'une grande authenticité (le pianiste timide, les rôles féminins). La mise en scène est étonnante de précision, de virtuosité et d'efficacité. Les trouvailles sont nombreuses et conduisent le spectateur de surprises en surprises, depuis le triple écran jusqu'au gag énorme , en passant par la citation discrète ou par l'hommage farfelu (comme cette chanson sous-titrée à la manière de certains films d'animation), sans oublier la très visuelle impertinence vis-à-vis de la censure.
Donc, un film fort plaisant que l'on peut préférer aux « 400 Coups ». un brillant divertissement réservé aux gourmets cinématographiques, un grand amour du cinéma sur un sujet moderne, une œuvre qui gagne beaucoup à être revue et qu'il faut aborder sans préjugés.

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