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Publié par cinestranger

LES COPAINS
réalisé par YVES ROBERT 1964
d'après le roman de JULES ROMAIN
Avec
Philippe Noiret : Bénin,
 
Pierre Mondy : Broudier,
 
Claude Rich : Huchon,
Michel Lonsdale : Lamendin,
Jacques Balutin : Lesueur,
Guy Bedos : Martin,
Tsilla Chelton : L'hôtelière,
Hubert Deschamps : Le maire,
Claude Piéplu : Le colonel,
Jean Lefebvre : Le restaurateur.

Sept amis d'enfance bien décidés à passer des vacances inoubliables retrouvent leur enthousiasme d'antan en se lançant, un soir de beuverie, dans des aventures extravagantes.


C'est ainsi qu'une caserne reçoit la visite, au petit matin, d'un ministre — c'est Broudier déguisé — qui convoque immédiatement le colonel afin de passer une visite d'inspection extraordinaire... qui se limite en l'occurrence aux W.C. de la cour. Avant de se retirer pourtant, il lance une vaste opération de commando qui révolutionne la petite ville endormie...
Un peu plus tard, c'est au tour de Bénin de se faire passer, cette fois, pour un ecclésiastique de renommée; accueilli les bras ouverts le jour de l'office, il se lance, du haut de la chaire, dans un étonnant sermon où le sexe prime...


 

Enfin, lors d'un hommage rendu à Vercingétorix, une statue à l'effigie de celui-ci est inaugurée sur la grand-place du village. Mais le traditionnel discours sera perturbé par l'animation de la statue, Lesueur s'étant substitué à Vercingétorix...
"Les copains" marque une rencontre importante dans la vie de Philippe Noiret : celle d'Yves Robert — qui désirait monter ce film depuis l'âge de quinze ans — avec qui il tournera trois films et notamment, en 1967, "Alexandre le bienheureux", film qui comptera beaucoup pour lui.


« Nous devrions toujours tout regarder à travers le filtre de notre amitié », dit Pierre Mondy à Philippe Noiret. « Mais au fond, on ne sait pas ce qu'est l'amitié », rétorque Noiret un peu plus tard. Aussi faut-il bien se garder d'annoncer péremptoirement que les copains est un film sur l'amitié. C'est bien davantage une interrogation qu'une affirmation.

 

Les comédiens se sont particulièrement amusés à ce tournage, tant leur complicité permanente éclate sur l'écran, tant on les sent proches les uns des autres dans leurs blagues de potaches anarchistes semant la pagaille avec un bonheur non dissimulé, un enthousiasme de gamins et un sérieux de professionnels.
Yves Robert  avait quelquefois des difficultés à mettre en boîte certaines scènes. 
Philippe Noiret est  le meneur de jeu, un personnage fort en gueule qui galvanise ses camarades par sa présence et son dynamisme.
LES COPAINS

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