PAUL FRANKEUR BIOGRAPHIE

Acteur en seconds rôles dans de nombreux films français marqués souvent par la présence de Jean Gabin .
Il est né le 29/06/1905 à Paris et est décédé le 28/10/1974.

Enfance classique de l'époque  c'est à dire travil dès un très jeune âge comme  terrassier, conducteur de triporteur et ouvrier du cuir. Tout en fréquentant Saint-Germain-des-Prés, où il rencontre Jacques Prévert et se lie avec le groupe Octobre. Il fait également la connaissance de Yves Deniaud, avec lequel il interprète un numéro de cabaret.  Ainsi il découvre l'amour d'un métier .

Il obtient son premier petit  rôle au cinéma en 1941 avec «Nous les gosses» de Louis Daquin et n'arrêtera plus de tourner notamment  dans «Les enfants du paradis» (1944) de Marcel Carné .

Rôles souvent d'individus  populaires  : commissaires, inspecteurs, commerçants, patrons de bistrot, reporters, notables de tout bords…Il sera un  forain de «Jour de fête» (1948) de Jacques Tati. Les grands  metteurs en scène de l'époque font appel à lui : Jean Dréville, Henri Decoin, Jean Faurez et René Clément.

Puis arrive la rencontre avec Jean Gabin et Gilles Grangier puis  la bande à Audiard  : il va alors devenir gangster ou policier mais pour de plus grands rôles  . «Touchez pas au grisbi» (1953) et «Razzia sur la chnouf» (1954). Huit de ses films avec Grangier  tels  «Le sang à la tête» (1956), «Le rouge est mis» (1957) et «Le désordre et la nuit» (1958). Il alternera s commissaires et voyous  . Il est excellent dans «Marie-Octobre» (1958) de Julien Duvivier et face à son partenaire et ami Gabin dans «Maigret et l’affaire Saint-Fiacre» (1959) et «Rue des Prairies» (1959), et surtout Un singe en Hiver.

En 1966, Jean-Pierre Melville lui confie un rôle dans son magnifique «Deuxième souffle», où il incarne un commissaire de police traquant Lino Ventura face à  Paul Meurisse. Il fera une uncartade vers la télévision «Max le débonnaire» et «L’Espagnol».  puis le réalisateur Luis Buñuel fera appel 3 fois à lui dans «La voie lactée» (1968),  «Le charme discret de la bourgeoisie» (1972) s «Le fantôme de la liberté» (1974). Paul Frankeur meurt d’une crise cardiaque le 26 octobre 1974 à Nevers ..

JACQUES TATI. ..    JOUR DE FETE...    1949

JACQUELINE AUDRY...    HUIS-CLOS...    1954
ANTOINE ALLARD...    LE PETIT NUAGE...    1954
MAURICE DE CANONGE...    INTERDIT DE SEJOUR...    1955

JEAN LEFEVRE...    MINUTE PAPILLON...    1959
DENYS DE LA PATELLIERE...    RUE DES PRAIRIES...    1959
MICHEL BOISROND     ...VOULEZ VOUS DANSER AVEC MOI...    1959
JEAN FAUREZ...    QUAI DU POINT DU JOUR..    1960
JOSEPH LISBONA...    LE PANIER A CRABES...    1960
MAURO BOLOGNINI...    LA VIACCIA...    1961
ROGER SALTEL...    EN VOTRE AME ET CONSCIENCE...    1961

LUIS BUNUEL...    LE CHARME DISCRET DE LA BOURGEOISIE...    1972

HENRI GRAZIIIIANI...    POIL DE CAROTTE...    1973
JEAN LOUIS VAN BELLE...    DEDE LA TENDRESSE...    1973
CLAUDE LALLEMAND...    LE CRI DU CŒUR...    1974
LUIS BUNUEL...    LE FANTOME DE LA LIBERTE...    1974
JEAN LOUIS VAN BELLE...    LA BALANCOIRE A MINOUCHE...    1976